Quand j’étais gamine, j’étais fascinée par les pompes des figures féminines de mes différents jouets. Celles de la stroumpfette me ravissaient. Ce modèle d’escarpin tout simple en cuir blanc avec son talon compensé… Je me disais, waou la stroumpfette, elle est élégante. C’est une femme active entourée de stroumpfs toute la journée et elle n’hésite pas à assumer sa féminité (toute ressemblance avec des personnages existants est fortuite).
Du coup, en passant chez Jouet Club samedi dernier (bah oui que voulez-vous), alors que je regardais les Chevaliers Mutants et autres Guerrier Araignée Noir (bah oui que voulez-vous), je tombe sur le rayon des stroumpfs. Et sur la stroumpfette. La boutique n’existait plus, mon chéri envolé, mon bébé César disparu, j’étais seule avec elle. Je les ai toutes regardées, j’ai cherché laquelle avait les chaussures les mieux faites. Puis je suis revenue à la réalité et j’ai acheté celle-ci (enfin mon chéri me l’a achetée, smack!).
D’ailleurs, la stroumpfette a raison de ne plus quitter cet essentiel. Cet hiver, par exemple, l’escarpin tout simple refait surface. À talon aiguille, compensé ou épais, il adopte toutes les matières et couleurs pourvu que la tige reste simple. Il peut être sobre en cuir ou daim noir, avec des dorures comme ces Sandro, concept comme chez Margiela pour H&M, rose pétard, paré de clous… Tout ce que vous voulez.
L’objectif, c’est d’arborer des vraies chaussures de femme.
De stroumpfette en somme.