« Quand j’allais acheter des chaussures avec ma mère, à l’âge de 6 ou 7 ans, je lui disais déjà : je veux la couleur de cette chaussure, avec la matière de cette autre et avec le bout de cette troisième ! ». Un modèle complètement imaginaire dont les proportions sublimes se trouvaient déjà dans la tête de cette mini-shoesista.
On doit cette phrase choc (de l’obsession qui commence vraiment très jeune) à Olivia Cognet :
la (très) jolie créatrice de la nouvelle marque Apologie qui fait frémir les shoesistas en quête de nouveauté. Et précisemment, de nouveaux produits qui nous collent à la peau et demeurent dans le domaine de l’achetable.
J’ai rencontré Olivia la semaine dernière autour de sa deuxième collection, pour parler de ses chaussures et de sa passion. Peut-être, aussi, pour répondre à cette interrogation métaphysique qui me taraude, une manière de cerner le pourquoi du comment de ma propre addiction aux pompes (oui c’est bon, J’AI une psy) :
Comment est-ce qu’on devient créatrice de chaussures « dans l’âme » ?
« Je voulais devenir designer industriel. J’adore les lignes et les objets. Comme j’étais une tarée de la shoes, j’ai trouvé des problèmatiques semblables et des ponts entre ces deux univers. Dans la chaussure, il y a des problèmes de lignes, de formes, des problèmes techniques à résoudre. Le design et la ligne sont indissociables. Et cela ressemble à l’exercice du design d’objets. »
Et pourquoi pas le vêtement?
« Parce que la chaussure c’est de la mode sans être complètement de la mode. Et son univers particulier… Et puis, j’adore travailler avec des artisans. »
Et avant ?
« J’ai fait un BTS stylisme mode et l’école d’art et de design de Nice. »
Et à la sortie de l’école, que s’est-il passé?
« je suis montée à Paris et j’ai tout de suite été engagée chez Castelbajac pour faire les chaussures! »
Tu travailles en Free Lance ?
« Oui, je réalise les collections pour plusieurs marques. Après Castelbajac, je suis entrée chez Sonia Rykiel, puis j’ai créé les chaussures pour Mugler, Cacharel ou encore Leonard. Je travaille également pour Clergerie, des gens dont je suis très proche. Et puis, j’ai lancé les collections de chaussures pour Carven avec Guillaume Henry. Une expérience très enrichissante car Guillaume est quelqu’un de très exigeant et qui cherche toujours à aller le plus loin possible. »
Et tu as lancé ta marque Apologie ?
« Oui, l’hiver prochain sera la troisième saison. J’aime l’esprit preppy et sexy, les lignes graphiques et surtout, que les chaussures soient portables! ».
Apologie ?
« Je cherchais un vieux mot français. Je ne suis pas très fan de mon patronyme pour le nom d’une marque, et je voulais proposer un concept plus global. J’aime bien l’idée de faire l’apologie de la femme, du pied… »
Des best-sellers ?
« Le modèle « vague » est reconduit chaque saison et est emblématique de mon style. »
C’est vrai que cet escarpin « vague » qui ondule sur le pied telle une Vahiné de Bora Bora… C’est trop trop miam. @MatouGrif s’est à nouveau dévouée ce matin
:
Sinon, l’autre It d’Olivia, ce sont les babies à 3 brides. I die, Do you die ?
Avec Olivia on s’est beaucoup amusée à comparer l’histoire de notre passion pour les chaussures et de quelle manière celle-ci a démarré. Après m’avoir expliqué pourquoi elle en avait fait son métier, elle a eu la curiosité de me retourner la question! Surprise, j’ai réfléchi quelques instants et j’ai réalisé que pour moi, ce n’était pas complètement une histoire de chaussures. Depuis toujours je voulais être comédienne, metteur en scène et raconter des histoires. J’ai fait une école de théâtre, tenté le cons’ de Paris, mis en scène des spectacles… et galéré. Alors, pour raconter des histoires et mettre le monde en scène à ma manière, je me suis tournée vers la mode et le journalisme. C’est amusant de noter que nous avons toutes deux trouvé des biais pour assouvir nos désirs profonds. Parfois, on pense qu’une seule voie peut répondre à nos attentes, et l’on constate que nos aptitudes et désirs peuvent s’épanouir dans des domaines auxquels on n’avait pas pensé au départ.
www.apologie-paris.com
Je kiffe les babies* Merci Mathilde pour nous avoir fait decouvrir cette talentueuse creatrice!
@Lili Contente que tu aimes ;)
Style intéressant, ces carreaux sur une chaussure. C’est assez rare pour être souligné. En général, elles sont noires :)
Le roi prof
@citation école Roooo toi tu ne vas pas assez sur mon blog sinon tu saurais que toutes les chaussures ne sont pas noires! Le problème c’est que les femmes et les hommes achètent des chaussures noires !! :))
[…] Apologie (souvenez-vous, je vous parlais de sa créatrice Olivia il n’y a pas longtemps), l’oeil de la mode vous regarde avec insistance. Les yeux du surréalisme se brodent sur de […]
Découverte grâce à toi, je suis sur le point de craquer, mais entre le 38 et le 39, mon coeur balance (achat sur internet héhé), dis-moi donc, ces merveilles taillent-elles petit ? grand ? normal ?
D’avance merci pour ton aide :)
@fashionchida @Fashionchida Quand je les ai essayées, j’ai pris du 38 alors que je fais un 37,5 normalement. La chance dis donc, tu vas prendre lesquelles alors si tu craques ???