La più bella*

Absente trop longuement ces derniers temps (véritable montagne rocheuse de travail), j’ai décidé ce matin de vous montrer l’une des merveilles de mon shooooes dressing.

Mes Church’s avec les mini clous à la place des trous.

Je les ai achetées en janvier, et je les appelle affectueusement « ma folie ». Trèèèès chères les mignonnes, je n’ai jamais dépensé autant ! Mais je suis persuadée que parmi toutes les choses qu’il faut avoir accompli avant de mourir, il y a celle de faire une folie avec ses sous. Et dire pour un instant que plus rien ne compte, sauf la liberté folle de posséder des belles choses. S’extraire du monde pour basculer dans la poésie de l’objet… Les sceptiques n’auront qu’à s’abstenir!

Je sens que je les garderais toute ma vie, elles sont mi-punk, mi-dandy, mi-golf anglais. Elles sont pratiques (bah oui, elles sont plates!). Je les resors cet hiver avec une émotion non feinte, et ce que je préfère, ce sont les réactions des hommes! Ils les lorgnent avec envie et curiosité, et vont même jusqu’à me complimenter et me demander leur origine. Aaaaaah les mecs, ils sont comme nous, ils aiment les pompes! Les vraies, celles qui font pas mal.

Le seul bémol de cet achat est le service abominable chez Church’s. Jamais vu ça de toute ma vie, limite insultant, carrément scandaleux. Je ne demande pas la lune, ni un verre de champagne, juste d’être conseillée. Après en avoir touché deux mots autour de moi, il paraît que c’est de notoriété publique… En tout cas, pour ma part, je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette boutique de la rue St Honoré à Paris.

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* en Italien, puisque maintenant, Church’s appartient à Prada!



Chez moi

Hier après-midi. J’ai dépensé tellement tellement d’argent ces temps-ci qu’il fallait que je fasse un point en étalant tous mes achats dans mon dressing que mon mari m’a fait construire. Je pense que j’ai à peu près tout ce qu’il me faut, j’ai même prévu quelques paires en 39 et 40 en double, au cas ou je tomberais enceinte (il paraît qu’à chaque grossesse on prend une pointure de pied). Je voulais absolument vous faire part de ma sélection parce que je ne suis pas sûre d’avoir atteint la perfection. Vous en pensez quoi?

Ah ah ah, j’essaie de faire la girl richissime de L.A. mais je suis tellement parisienne et pas riche… (c’est pas mieux d’ailleurs!).

C’est le bureau-show-room de Rachel Zoe. LA styliste des stars de Los Angeles (Vous savez, c’est elle qui a appris à Nicole Richie à être une fashionista et à maigrir (bien trop)).

Voilà, c’est une vision hallucinante. Parce que ce ne sont que des bests de chez bests, je peux vous le dire ma ptite dame, j’ai bien reluqué la photo.

Je ne sais pas vraiment si ces dizaines de chaussures ultra hypes lui appartiennent ou si ce sont des emprunts. A mon avis, c’est à elle, ou plutôt à sa compagnie. Ce sont sûrement les paires qu’elle a choisi pour ses petites pouliches qu’elle conseille en style ou pour s’inspirer pour sa propre ligne. Mais pas pour elle-même, car Rachel, elle emprunte pas, elle achète. Depuis que Karl a dit que c’était vulgaire d’emprunter des vêtements dans les services de presse, fini la belle vie. Il faut dé-pen-ser!!

Toutes les marques sont là, Roger Vivier en avant-plan, les rouges et les bleues du fond sont des Casadeï…

La vraie question, c’est… Comment fait-elle pour attraper celles qui sont au milieu?

Les photos viennent du site démentiel : www.thecoveteur.com



Shoes or drugs?

Dans mon métier de rédactrice de mode, avant le grand froid, le vrai qui pique, il y a les sujets Grand Froid. L’inspiration varie chaque année mais de manière générale, on tourne autour des montagnes, d’Aspen aux US (pour les snobs) au Montblanc (ambiance, elle descend de la montagne à cheval), en passant par les Écossais (avec leur Lande de cromagnon qui oblige à porter des peaux de moutons retournées) ou les Lapons, qui sont l’emblème du gros pull et de la fourrure.

C’est l’occasion de faire un shopping intéressant de chaussures à poils et de choisir sa paire de bottes de quand il fera très froid.

J’étais tranquille au milieu de la centaine de paires que je venais de déballer pour faire mon choix et monter mon sujet, lorsque je les ai vues, elles.

Des Camarguaises (que j’avais oublié avoir commandées) en peau de vachette qui m’ont soudain donnée des ailes de style. Tout à coup, j’étais persuadée qu’avec une veste de costume à l’Anglaise hyper bien coupée, avec sa jupette patineuse assortie, des collants en laine et un chemisier en soie, ce serait aussi génial que Charlize Theron dans la pub où elle marche en se déshabillant (celle d’avant l’actuelle), ce serait sexy et animal à la fois, ce serait la révélation de mon âme, ce serait des jambes tellement belles, tellement longues que la Terre partirait en un mouvement saccadé de joie et d’exaltation. J’étais arrivée à toucher la perfection shoesesque.

Puis, finalement, ça m’est passée. Je n’ai même plus envie de les acheter.

Comme si j’avais eu besoin d’un petit shot (bien tassé quand même) de rêve et de liberté au milieu de mon tas de chaussures. Belles, certes, mais au final, peu causantes.

C’est fou ce que les pompes peuvent nous insuffler comme énergie… Sans même les avoir essayées.

elle sont signées La Botte Gardiane, une Entreprise du Patrimoine Vivant et seule boîte française spécialisée dans la fabrication des bottes gardians. 100% françaises, Madame! Et so authentique!!

www.labottegardiane.com



Merci cher Michel!

Tadaaaaam

En avant-prem’s, en esqueclu, avec une petite composition à la Mathilda,

tadaaaam

La collection Michel Vivien printemps-été 2012! Ses couleurs chatoyantes, ses textures sensuelles, ses brides gracieuses.

Vous savez, Michel Vivien, le chausseur préféré des Parisiennes, ces êtres toujours pressés, jamais trop sophistiqués, avec une pointe de fantaisie et un doigt de cool, celui-là même qui rend jalouses nos copines américaines.

Michel, il les aime ces Parisiennes, et leur conçoit saison après saison un vestiaire aux lignes sobres et sublimes (oui rien que ça) et super wearable (ouiii portable, quoi).

J’ai pris cette photo  lors du fameux salon Première Classe, LE salon parisien des accessoires. On y rencontre la jeune garde comme les plus grands. Des allées sans fin avec des milliers et des milliers de pompes, sacs, bijoux, chapeaux… Un lieu pour les acheteurs et la presse. Un lieu qui rend très très fiévreuse. Très.

Dites doooooonc, je vous vois scotcher sur la photo et décortiquer les modèles!

Nan mais sans rire, c’est lesquelles vos préférées ? J’avoue que les petites roses en haut à droite, avec le petit talon carré so easy sont charming (hello you), mais les vertes, ah les veeeertes…



Shooooes de la semaine!

Elles ne sont pas en boutique (encore), elles coûtent cher que c’en est oppressant (550€ et des brouettes) mais elles font partie des plus belles bottines de l’hiver.

Mais parce que!

1/ Elles sont plates. C’est cool la liberté de courir.

2/ Elles sont bordeaux. Relisez tous mes posts depuis 1 mois, vous comprendrez.

3/ Elles ont des clous et des élastiques. Comme les stars du rockeuuuuuuu.

Et puis, quand on voit ça (pardon pour la qualité):La fille est Erin Wasson, elle est leur égérie supra cool (ils le disent tout le temps), est vêtue de manière vraiment pas pratique, mais quand même, ça me donne envie. De quoi, je sais pas, mais envie, oui.

Elles sont signées Zadig&Voltaire.



Chanel et vide-grenier

Hier, défilé Chanel au Grand-Palais.

Ambiance éthérée sur le thème de la little mermaid  avec gravillons blancs, coraux géants et bulles transparentes. Un aquarium de people.

Je rencontre ma copine Olivia, cheftaine ultra fashion de Please! ( ALLEZ voir son blog, il est soooo hype) et je la supplie de prendre en photo mes nouvelles tatanes d’or, entre deux shoots de Clémence Poésy et Carine Roitfeld.

Mes sandales parfaites.

Petits talons style années 20 (très 2012), teinte subtile adaptée à la blancheur d’aspirine, finesse et simplicité des lanières, je les aime aussi parce qu’elles détonnent dans cet univers de talons aiguilles.

Et parce qu’elles sont uniques.

Et bien faites.

10 euros, marchandées 9 au vide-grenier de la rue Mouffetard dimanche. Ahah!

Jamais portées, toutes neuves d’il y a 30 ans!

Moi qui n’achète jamais de Vintage (par pure flemme),  je suis tombée en arrêt devant le stand de la madame qui les vendait (alors que je cherchais fiévreusement une mini poussette-jouet pour mon fils) (oui oui, mon fils).

Elles ont un petit air Michel Vivien pas piqué des hannetons…

Moralité, faut jamais jouer la blasée du vide-grenier.



Tu as dit merci?

Désolée pour la main pleines de doigts sur la photo mais, se risquer à shooter un objet dans une boutiques est devenu passible de très haute punition . Du coup, faut le faire à l’arrache, les mains tremblantes, comme des voleurs. Alors que les voleurs, c’est pas nous.

Hier, je trottine tranquille quand je passe devant mon Zara préféré, celui de la Madeleine à Paris. Et je vois ces pompes. Faut le reconnaître, elles sont canons. Une ligne simplissime et efficace, des découpes de cuir raffinées, des mélanges de matières ambiance  luxe de chez luxe, et un je-ne-sais-quoi Arty Country super 80’s. Incroyable. Inspiration divine.

Incroyable.

Miu Miu printemps/été 2011

Incroyable.



C’est Marant ou pas?

Dans la série, on attend avec impatience la nouvelle collection (voir Prada et Marc Jacobs), chez Isabel Marant, c’est accentué d’un « que je vais sans doute m’acheter » qui rend l’attente un poil dramaturgique. Au moins ça, non?

Alors, en voici un petit extrait, puisqu’Isabel, n’ayant peu de compassion, ne fait défiler qu’un seul et unique modèle chaque saison. Pour le reste de la collec’ faudra attendre, ou passer au show room pour certaines… Et faire des photos pour les copines…

Donc, une sandale talon vertige, cheville tourbistroumpf en métal, ultra belle. Ultra impossible pour nos journées de grosses bosseuses. Mais ce raffinement chevillesque laisse augurer d’une très très belle collection commerciale… Je veux d’ors et déjà, des sandales avec multibrides chevilles OU, idée stylisme, comme j’avais commencé à le faire cet été : je veux mettre des multi-bracelets à mes chevilles (comme je le fais pour mes poignets) avec des sandalettes plates et fines.

Ou comment accessoiriser ses pieds comme ses mains, dans un esprit Gorille dans la Brume ultra écolo-glam’.


 
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