It Shoes 2012 ou l’importance de ne pas pouvoir les obtenir

M’est avis qu’à la prochaine série de fashion week, on verra plus d’une fille avec ce modèle ci-dessus. Des multibrides plates complètement… Fascinantes.

Je les ai découvertes moi-même par le biais de cette photo, du site the Sartorialist.

Je n’ai vu qu’elles. Et je me suis hurlé à mes oreilles : Mais Qui Fait Ces Pompes ?

Impossible de savoir, vues nulle part, je ne pouvais les raccrocher à rien, elles n’étaient dans aucun de mes souvenirs, aucun tiroir, aucune fenêtre ne s’est ouverte. Moi qui oublie tout sauf le lieu où j’ai vu les choses pour la dernière fois (très pratique pour mon chéri « zont où mes lunettes ? zest où mon porte-feuille ?). LE VIDE. J’ai dû me rendre à l’évidence. C’était une marque que je ne connaissais pas… Le continent noir de la shoes existait donc bel et bien.

Du coup, j’ai commencé à faire des rêves étranges, comme celui ou j’allais à une conférence de mode, toutes les rédactrices étaient là, je discutais même avec les filles du Madame Fig’. Et soudain, je me tournais vers ma voisine de gauche et c’était…. Anne Sinclair !

Voyez, mon équilibre était rompu.

Je ne pouvais pas avoir ces pompes, elles étaient mystérieuses, il me les fallait, elles étaient des trésors.(même effet qu’avec un mec d’ailleurs)

Un mois se passe.

Et un beau matin, une certaine Inga Savits se présente à moi sur mon Gmail, s’excuse presque de m’envoyer un message, dit qu’untel lui a donné mes coordonnées et me caresse dans le sens du poil afin de me présenter sa collection. Je jette un coup d’œil à la pièce jointe, on ne sait jamais… Et je vous le donne en mille, c’était elle. C’était cette paire.

Leur nom ? Les Rachel. Leur signature ? Inga.

Inga Savits est une ancienne mannequin, petite protégée de Brian Atwood et Edmundo Castillo, des grosses pointures de la shoes.

Fort possible que l’on reparle d’elle.

Et sûrement impossible de trouver ses créations à Paris avant plusieurs semaines ou plusieurs mois. Frustration au max et rêves étranges en perspective.

Joyeux Noël !

PS : je pense que c’est elle, d’ailleurs, sur cette photo de Scott Schuman. Tout s’explique, elle porte ses propres chaussures ahahahah!! Allez, bonnes vacances.



Fièèèère

Shooooes s’exporte!

Sandie et Stéphane m’ont appelée un beau matin pour me dire qu’ils adoraient ce que je fais (ouiiiiiiii?) et qu’ils voulaient me donner carte blanche pour réaliser le lookbook d’été de Jancovek, la marque de chaussures de Sandie.

Sandie aime les jeux de l’enfance, les couleurs qui pètent, le cirque et ses mystères, les sucreries acidulées, les années 70, le Formica, les meubles des années 50 et les petits symboles de chances que l’on glisse et cache partout sur soi. Elle a travaillé chez Rykiel (elle dessinait les chaussures bien sûr), elle a un côté espiègle et parisien qui m’a touchée.

Je vous ai mis un tout petit extrait!

La boutique de Sandie Jancovek est 57, rue du Cherche Midi à Paris, pour les curieux.



Fendi pour l’échafaud

La semaine dernière à l’aéroport avec la délicieuse Elizabeth.

À ses pieds, les Fendi.

Petit talon presque carré, boucle sur le coup de pied, cuir fleuri (avec des perforations). Masculines ambiance 20’s. Ces chaussures sont des stars.

Les rédactrices se sont mises sur des listes d’attente pendant des joooours pour en obtenir une paire.

Elles marqueront l’histoire des pompes.

Et moi, je vous le donne en mille, je ne peux pas les acheter parce qu’un groupe de personnes typiquement mal-intentionnées (et ignorantes de l’actualité shoesesque) a eu l’idée saugrenue (et coûteuse par dessus le marché) de poser un ascenceur dans mon immeuble. Oui, un as-cen-ceur.

Des fesses molles, sans aucun doute.

Et donc, les quelques 650 euros qu’il faut pour que la dame veuille bien vous les donner en boutique sont bêtement bloqués.

La vie est parfois très plouc.

Et là, j’ai encore plus mal. 



Presque un réflexe mémé

La semaine dernière, je sors d’un rdv et me retrouve rue François 1er. Normalement je suis pressée, mais je furète quelques instants, histoire de vérifier qu’il n’y a pas une collection qu’il faudrait que j’aille re-re-rechecker dans une boutique à côté (genre Céline… Désésperance).

Soudain, apparaît beaucoup mieux à mon cerveau avide : l’immense boutique Courrèges, un monument de poussière au milieu du bling. Les années 60 sans filtre, vous savez :

Alors, une idée démoniaque germe dans mon esprit,

Et Si J’Allais Voir ?

J’ai l’impression d’être en plein réflexe mémé, vous savez, celui qui consiste à regarder toutes les boutiques même les plus désuètes avec l’espérance secrète d’y trouver une paire démentielle, pile dans l’air du temps mais que personne n’aurait encore et qui ferait de moi une héroïne de mode.

Sauf que là, je ne suis pas dans une vieille boutique pour mémés mais chez Courrèges, un grand bonhomme de la mode quand même (ma brave dame)!

Je pénètre dans ce palais du froid-blanc et je repère IMMEDIATEMENT les petites bombes ci-dessus. Elles ont 3 nœuds, vous vous rendez compte ? 3 nœuds, c’est teeeeellement beau.

Les ballerines sont Out? Les slippers sont trop « tu dois acheter des slippers pour être tendance »? Qu’à cela ne tienne, je prends des babies plates à 3 noeuds!

Je demande à les essayer. Le bout carré est très très présent, j’hésite, mais je crois qu’est venue l’heure du retour des Courrèges, on sent que CA (la pulsion de la mode) commence à tambouriner contre les parois de mon subconscient.

Ce n’est plus qu’une question de semaines, de mois.

Équipons-nous.



La Moss, la Moss, la Moss

Je sais, je sais, je sais, on n’en peut plus de Kate Moss.

Et Louboutin, on est presque en overdose de semelle rouge.

Mais ces bottes! Ca doit bien faire 10 ans qu’elle les a, elles sont toutes abîmées et râpées sur le dessus (so chic) mais elles ont la forme parfaite. Celle qui réunit tous les bons « un peu ». Très important le concept « un peu ».

Un peu large, le bout un peu rond, un beau cuir grainé, un talon un peu carré mais pas trop épais.

Je veux les mêmes. Et pi la veste Chanel, et pi le Sofia Coppola de Vuitton et pi les lunettes.

Voilààààà, on me demandait ma wish list de Noël? Bah c’est fait.

Comment ça, ya rien à moins de 2000?


 
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com