Le croquis d’époque de Manolo.

Le modèle réédité en exclu pour le Printemps.

Manolo Blahnik débarque en propre au Printemps Haussmann à Paris (oui oui oui encore Paris, mais que voulez-vous, je ne peux pas être responsable de la politique de centralisation française, non?) au mois de Septembre. Pour l’occasion, une expo dévoilera les modèles préférés de Manolo depuis 40 ans. Miam.

Avec une super réédition, les Ossie, créées en 1971 pour le défilé de Ossie Clark. Des cerises qui montent à la cheville et bougent en cadence sur la jambe. Par une alchimie mystérieuse, ce motif fruitier, frais, primesautier et girly est toujours attractif. On le retrouve régulièrement, chez Michel Perry, Ysl ou Miu Miu. Une valeur sûre, en somme, du macadam au clafoutis.

Seulement 60 paires seront mises en vente, au prix de… 650€. Au final, plus cher qu’un kilo de cerises du Chili en décembre, mais largement plus durable.

Il suffit de regarder la campagne Miu Miu de l’hiver prochain, bientôt dans toute la presse. Chloé Sévigny, l’actrice américaine la plus branchée de l’univers, en est l’égérie. Visage étrange, pose SUPER détendue sur un fauteuil de designer, et tasse de café vieille Anglaise pour le décalé subtil chère à la marque, la photo de Mert&Marcus attire l’oeil.

Que le mélange d’imprimés « beurk, c’est beau » soit l’un des Hits de l’hiver 2012, avec cette touche masculin-féminin indispensable, dans un contaxte 70’s n’est pas ma préoccupation.

Non, moi, ce que je veux voir avec vous, c’est le cas, et je vous le donne en mille, des POMPES.

Savez-vous que des dizaines de rédactrices vont se coltiner ça aux prochaines Fashion Week?

La nouvelle version du mocassin Picadilly, celui des London Girl, avec pat’d’eph, longue écharpe, chemise imprimée très colorée et gilet en bestiaux, MAIS avec la touche Dandy façon Brummel en plus. Le style Hippie 70’s qui rencontre le slipper d’homme pour les grands soirs à l’Opéra. Ce soulier en soie noire, avec un noeud sur le dessus (que, bizarrement, nos mecs ont laissé tomber). Un contraste plutôt excitant.

Mais Miuccia est bieeeen plus compliquée que ça. Elle ajoute en plus un plateau démesuré, emblème des années (20)10’s, avec une couche de métal pour le côté moderne. Oui, le métal argenté, c’est moderne, c’est le matériau des vaisseaux intergalactiques.

Puis, comme Pierre Hermé qui ne s’arrêterait pas à un simple mélange chocolat-sardine-poivre, Miuccia ajoute une ultime matière. Symbole du luxe extrême auquel les créateurs semblent obligés de se rallier de nos jours (ma brave dame) : le python. Et d’ailleurs, vous verrez, si on fait un point dans 2 ans, allez 3, vous aurez toutes une paire de shoes en python dans votre armoire. « Tellement faciles à porter! ». (C’est vrai en plus, mais on en reparle).

Voilà l’une des It Shoes de l’hiver,

Pour l’obtenir, rendez-vous cet après-midi à la boutique Miu Miu, afin de se positionner avantageusement sur la liste d’attente. Elles arriveront peut-être courant août, pensez à ne pas partir trop loin en vacances pour pouvoir venir les chercher.

Alors même que tout talon dépassant les 4 cm m’est proscrit (eh oui, le Dr Shooooes fait un bébé) (d’où le relâchement sur les posts) (alors que je pense toujours autant aux chaussures), je n’ai pas su résister à cette paire de sandales compensées Pare Gabia. Une jolie marque française de souliers en corde, à des prix qu’on aime.

toile Liberty + cuir Fluo = mourrir d’amour enchaîné.

J’ai même fait un truc que je n’avais jamais fait de ma vie, je les ai acheté sur Internet ! Oui, je suis une vieille mémé décatie niveau achat sur le Web. Rien ne vaut le bon vieux shopping à l’ancienne avec trainage de savate devant les vitrines. Je les ai commandé dans ma pointure (la folle) et les ai reçu chez moi deux jours après. C’est merveilleux, pourquoi est-ce qu’on ne m’avait rien dit ? (pourquoi est-ce que je n’écoute jamais rien?)