La vente Nicholas Kirkwood sur outnet.com

Demain aura lieu sur le site outnet.com, la vente spéciale Nicholas Kirkwood. Je vous rassure, je n’ai absolument aucun portefeuille en liaison, de près comme de loin, avec les actions de cette maison. Mais le bon plan est tel, tout à -60% au minimum, qu’il fallait que je vous en parle.

Nicholas Kirkwood est ultra créatif. Il est dans le top 3 des jeunes créateurs de souliers qui montent. Originaire d’Angleterre, il collabore maintenant avec les plus grandes maisons. On murmure qu’il est le designer des souliers Fendi de l’été prochain. Mais je vous en reparle.

Voici donc, ci-dessus, un petit aperçu de ce que vous pourrez trouver sur le site dès le 27 novembre. Demain. Aujourd’hui. Voir hier pour ceux QUI NE ME SUIVENT PAS ASSEZ !

Outnet.com est un site de net-à-porter, l’un des plus gros vendeur de luxe en ligne.



Relais&Châteaux

Mes nouvelles slippers en velours brodées de fils d’or, signées Relais&Châteaux*.

La tendance « chaussure d’intérieure » se propage en mode barock’n’roll. Les aristos n’ont qu’à bien se tenir. Les folles dingos de la fashion s’emparent même de leur attirail le plus intime (d’ailleurs, la tendance pyjama est en passe de s’installer).

Même si ces slippers sont destinées à être portées dehors, et sont dotées d’une vraie semelle, certaines personnes vous regarderont d’un oeil torve (y compris votre mec) parce que pour eux, ce SONT des chaussons. Et qu’on ne sort PAS en chausson. Être en chausson dans la rue, c’est un cauchemar bien connu de notre enfance (comme s’apercevoir qu’on est tout nu).

Mais bouleverser les codes, faire exploser les tabous, changer la face du monde de la rue, bref, guider les autres vers une ère nouvelle, c’est bien notre rôle (ingrat), à nous autres, gens de la mode, non ?

À porter avec un slim noir, un perf’ et des RayBan pour l’effet rock. Mais elles seront aussi délicieuses avec un collant noir et une robette de Noël.

* nan, je blague, c’est Zara. hihihi.



grrruuuuunning.

Je les veux.

Jusqu’ici, je regardais la tendance « Running en ville » avec suspicion, pensant bien ne pas y céder au nom de l’esthétique. Au nom de mes gambettes qui méritent qu’on les propulse vers le haut et non qu’on les aplatisse. Au nom de toutes les plus grandes icônes de mode (mes modèles), de Jackie Kennedy à Dita Von Teese qui jamais ne s’afficheraient avec de tels souliers.

Et puis, quand j’ai vu ces Nike léopard, j’ai changé d’avis.

On-a-le-droit-d-être-inconséquent.

Et la liberté de conscience alors?

Pour l’instant, il semble difficile de les trouver en France malheureusement. Avis à ceux qui ont des copains aux US.



Petit aperçu de 2013. #2

Les sandales Givenchy signées Riccardo Tisci.

 

Un brin bizarre, leur beauté atypique n’est pas sans me séduire. C’est l’un des modèles les plus forts de l’été prochain.

Arty-archi, leur structure complexe assemble pas moins de 4 matières et surfe avec la géométrie : tour de cheville (un détail very 2013) élastique couleur chair, talon compensé biseauté en bois s’achevant en aiguille Gold, clous de métal en crête sous la semelle et en « miroir de sorcière » sur le talon et cuir immaculé tout en courbe enveloppante avec doigts de pied apparents.

Indescriptible, en somme.

Ce modèle-ci sera en vente au Bon Marché à Paris.



Des chaussures pour tous.

En ces temps de haine envers l’autre que l’on aimerait transformer en amour pour tous, j’apprécie l’initiative du chausseur Ernest. Un message tout simple et… bien chaussé !

Et cela me donne l’occasion de vous parler de cette marque mythique.

En shoes addict de diamant, je la connais depuis longtemps. Ernest, le spécialiste des talons démesurément hauts… l’outil de travail des unes… le costume de scène des uns… Quand on passe devant la boutique située Boulevard de Clichy, on sent que Pigalle n’est pas loin. Le cuir vernis, les talons de 14 cm, les cuissardes, les brides chevilles, tout l’attirail du sexy est là. Jusqu’au 46.

Cependant on est bien loin de l’univers porno-cheap des boutiques voisines. Ernest, c’est un peu le père du Porno-chic. La marque existe depuis 1904, a chaussé les danseuses du Crazy, embobiné les pellicules de Bourdin et Newton.

C’est un vrai chausseur et c’est cela qui est séduisant : de vrais beaux modèles, un brin sulfureux. Les formes ne sont ni révolutionnaires, ni acérées comme des Louboutins (et son modèle phare baptisé Pigalle) mais, j’ai toujours trouvé que c’était un bon plan, les premiers prix sont à 195€. Surtout que la marque bouge et qu’une nouvelle directrice artistique, Isabelle Bordji, travaille depuis cette année à réveiller la collection endormie…

Je n’en ai jamais porté moi-même (ouuuh la vilaine, elle aurait dû tester) (promis, je fais un édit dès que je peux) vu que je passe la plus grande partie éveillée de ma vie à moins de 8 cm. Mais je craquerai bien pour ce modèle très efficace ci-dessous :Un intemporel du sexy. Avec lui, les hommes vont aimer les femmes qui aiment les hommes qui aiment les hommes qui aiment les femmes qui aiment les femmes.

www.ernest-chausseur.com et 75, boulevard de Clichy à Paris.



Tout est dans la chaussette.

Voici deux vérités tragiquement entrelacées :

Les temps sont en berne du côté du porte’naie, les marques de luxe ne cessent de fabriquer du cher.

Que faire quand on est tout simplement normale ( = quand on n’est pas riche) pour profiter un peu des joliesses de la vie vestimentaire ?

Se réfugier dans les Vintages de sa mère, check.

Investir dans des basiques indémodables, check.

Devenir un snipper spécialisé « Zara », check.

Penser à des choses intellectuellement plus élevées pour oublier, check.

Et maintenant ?

La frustration étant inacceptable, surtout quand on peut y remédier, on raisonne par astuce.

Le diable est dans les détails ? Qu’à cela ne tienne, c’est sur eux qu’on va tout miser.

La mode est au pantalon 7/8 (= feu de plancher) et aux jeans retroussés associés aux chaussures de mecs. Qu’est-ce qu’il y a entre les deux ? La zaussette bien sûr !

Et l’air du temps a décidé qu’on allait s’éclater avec ses chaussettes (si on vous avait dit que vous alliez vous éclater avec des chaussettes…)

Jean noir, pompes sombres : des basiques du quotidien. Les chaussettes acidulées font tout.

Les chaussettes hautes sont très désirables mais il est difficile de les porter quand les températures tombent. Pourtant ce petit look d’écolière… miam miam !

Prenez exemple sur ces clichés de Tommy Ton. (Oui, ce sont des clichés d’hommes mais on peut les adapter à notre look sans problème) (vu que, de toutes façons, on est tous habillé pareil!). Des rayures, des imprimées Pied-de-poule multicolores,  des fleurs… Les règles sont faciles pour donner un sourire à votre silhouette : marriez les couleurs avec votre tenue, jouez sur les matières et offrez-vous des belles chaussettes siglées. Les Paul Smith sont terriblement belles. Sinon, courrez chez Tabio, une marque venue du Japon, qui possède deux boutiques à Paris (et un e-shop of course). La collection de chaussettes et collants est très large, avec des couleurs subtiles et des motifs funs.

Et si vous avez des adresses secrètes, n’hésitez pas à nous en glisser les numéros et les noms de rues !

PS: Messieurs les garçons, je vous parle à vous aussi, hein !



Petit aperçu de 2013. #1

Les sandales signées Walter Steiger en soie froissée imprimée fleurs.

Les deux tendances de 2013 repérées dans ces souliers : la bride cheville et le tissu figuratif.

(un modèle, que si je l’avais, je le mixerais avec d’autres imprimés Madame!)

alors, ça vous inspire ?



Le ciel est-il vraiment la limite ?

Parce qu’ici, on est à la limite du ridicule. Je ne vais pas faire ma réac’ mais (j’adore le mais) jusqu’où irons-nous ma brave dame en matière de talons hauts?

Quelqu’un pourrait-il dire à Rachel Zoe, la-papesse-des-stylistes-de-stars-de-Los-Angeles, qu’un talon qui fait la longueur du mollet, c’est…c’est…c’est… Je n’ai pas de blagues assez drôles pour dire toute ma consternation. On dirait vraiment qu’elle a emprunté les pompes de sa mum’.

Il est rare que je prenne du temps pour évoquer des choses que je n’aime pas (que je ne comprends pas), mais je dois avouer une certaine fascination pour cette surenchère de vertige.

Je cherche en vain ce qui peut motiver des milliers de filles à porter de tels talons (et je ne parle même pas de l’impossiblité de marcher) (c’est un autre sujet).

Pour donner l’impression de gambettes ultra longues? Mais le procédé est grossier, on ne voit que les talons.

Pour se glisser dans une silhouette conforme à la tendance ? L’esprit mouton n’est pas très glam’.

Pour offrir à la silhouette un équilibre et un rythme inédit ? C’est bien la seule raison qui puisse avoir un peu de valeur à mes yeux, mais l’esthétique étant mis de côté, je n’adhère pas plus…

Non, en fait, ce talon fin et pointu qui s’étire à l’infini, c’est une histoire de pouvoir et de confiance en soi. Comme les petits garçons qui tirent sur leur zizi pour paraître plus grands et plus forts, en somme.



Copie inspirée ou inspiration copiée ? #4

Le modèle It It It de la saison, qu’on a vu sur toutes les chefs rédactrices et bloggueuses qui comptent, n’a pas échappé à l’oeil du cyclone espagnol. Encore une fois.



Froid, la vache !

J’ai eu envie d’un peu de simplicité pour cet hiver, du coup, j’ai fait l’acquisition de ces Camargaises signées la Botte Gardiane. Peau de vache véritable, tissu écossais esprit Girly et bande de cuir or. Rien que ça.

La Botte Gardiane, c’est une marque française from la Camargue qui fabrique en France. Le genre de produits  qu’affectionne tout particulièrement Arnaud Montebourg. (dommage qu’on ne voyait pas ses pieds sur la couv’ du Parisien Magazine, je suis sûre qu’il avait des Botte Gardiane aux pieds!)

Bref, j’ai eu envie d’illuminer les jours et d’envoyer un message au monde entier : la fourrée UGG ne passera pas par moi. Il y a une alternative au moche : la Crazy boot.

Une trouvaille de la boutique de fringues d’en bas de chez moi, Homies (oui toujours celle-la). Emmanuelle, la proprio, est devenue une amie des gens cachés derrière la Botte Gardiane et leur fait faire les modèles les plus dingos. Pour vous dire, j’ai hésité entre mes peaux de vache et un modèle en zèbre (pas véritable) associé à du tissu Vintage multicolore lurex Saint Laurent !!! Des pièces uniques qui font se retourner les passants.

Une bonne manière de passer l’hiver.



Les escarpins de la stroumpfette

Quand j’étais gamine, j’étais fascinée par les pompes des figures féminines de mes différents jouets. Celles de la stroumpfette me ravissaient. Ce modèle d’escarpin tout simple en cuir blanc avec son talon compensé… Je me disais, waou la stroumpfette, elle est élégante. C’est une femme active entourée de stroumpfs toute la journée et elle n’hésite pas à assumer sa féminité (toute ressemblance avec des personnages existants est fortuite).

Du coup, en passant chez Jouet Club samedi dernier (bah oui que voulez-vous), alors que je regardais les Chevaliers Mutants et autres Guerrier Araignée Noir (bah oui que voulez-vous), je tombe sur le rayon des stroumpfs. Et sur la stroumpfette. La boutique n’existait plus, mon chéri envolé, mon bébé César disparu, j’étais seule avec elle. Je les ai toutes regardées, j’ai cherché laquelle avait les chaussures les mieux faites. Puis je suis revenue à la réalité et j’ai acheté celle-ci (enfin mon chéri me l’a achetée, smack!).

D’ailleurs, la stroumpfette a raison de ne plus quitter cet essentiel. Cet hiver, par exemple, l’escarpin tout simple refait surface. À talon aiguille, compensé ou épais, il adopte toutes les matières et couleurs pourvu que la tige reste simple. Il peut être sobre en cuir ou daim noir, avec des dorures comme ces Sandro, concept comme chez Margiela pour H&M, rose pétard, paré de clous… Tout ce que vous voulez.

L’objectif, c’est d’arborer des vraies chaussures de femme.

De stroumpfette en somme.


 
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