I don’t want to be Fashion, I want to be Cool…

Or both ?

Pour les ceux qui ne sont pas au fait des derniers épisodes du monde de la mode, ce titre est une citation. Mais une citation à l’envers. Être fashion et, surtout, ne pas chercher à être cool (et surtout, ne pas faire les yeux doux à la notion de confort), c’est le credo de la papetresse des streetstylers, Anna Dello Russo.

Moi, je verserais plus volontiers dans l’attitude inverse (d’où le titre). Ce qui est un problème dans mon job ou qu’i faut êt’ bien sapée all day long.

Du coup, il y a depuis quelques mois une entourloupe généralisée de la part des rédactrices et autres fashionistas qui consistent à affirmer que la basket de running (genre plus confort c’est d’être pieds nus sous la couette) c’est chic et c’est hype. Et ça se porte avec tout. Surtout avec des vêtements Couture qui mériteraient des escarpins talons vertiges. Mais en fait c’est innovant et moderne et BEAU avec des running. Voyez l’arnaque ? Et pourquoi une telle arnaque ? Bé parce que la femme sous la rédactrice, elle aime le confort quand elle travaille. Elle aime être libre, émancipée, elle aime pouvoir disposer de l’intégralité de son cerveau sans avoir à en laisser une partie dans le contrôle des pavés sous ses aiguilles. Et puis, elle aime pouvoir faire un détour pour aller découvrir un truc là-bas pas très loin à 100 mètres. Elle aime s’extraire de l’idée d’être un objet de désir et en même temps, ça la taraude parce qu’on lui a bien appris, et elle le concède, que porter des escarpins la met en valeur.

Alors, elle dit « crotte », elle dit qu’il faut casser les codes, faire la révolution en mode coup de poing (oui, bon, chacun sa révolution hein) et elle dit que oui la tendance Running c’est l’avenir du style et qu’il faut absolument en faire partie. Surtout quand elle voit ça:

Des friandises Asics, fluo i tou i tou. Que je voudrais les lécher si je pouvais, tellement elles sont colorées avec des matières techniques appétissantes (faudra m’expliquer pourquoi le caoutchouc est si appétissant) (peut-être à cause de tous les Haribos qu’on s’est enfilé gamines ?). Du coup, je suis à 2 doigts, même 1 doigt, de les commander et de les porter pendant toute la FW. Avec un slim en cuir et une veste chic.

Qu’est-ce que je faiiiiiis ?

Je les ai trouvées sur spartoo.com, 119,90 euros, elles s’appellent (un nom à coucher dehors) : Asics Gel Noosa Tri 8.



Le féminisme selon Miuccia Prada.

Je vous prépare une sélection des plus beaux-bizzaro-excentro-chero souliers des 4 semaines de défilés. En m’attelant à Prada, je n’ai pas pu m’empêcher de me mettre à penser. C’est bien ! diront certains.

Ce n’est pas tant sur la joliesse objective ou pas des modèles que je me suis arrêtée mais sur l’histoire qu’ils racontaient. Miuccia n’a pas la langue dans sa poche (il paraît qu’elle crée surtout en parlant, pas de ciseaux ni de crayons) et ses collections comportent de multiples messages, souvent, au sens indirect. Cette cuvée 2013 m’est apparue comme particulièrement représentative de la femme Prada dont Miuccia dessine les contours depuis toutes ces années.  Une femme sophistiquée à l’extrême qui se place comme une conquérante, guerrière des villes. Une féministe, Miuccia ? Et bien, oui. Dans cette interview donnée à l’occasion de son expo au MET à New York, elle raconte qu’elle était une féministe dans les années 60. Et que le pire pour elle était donc bien de faire de la mode. Le domaine superficiel par excellence aux yeux des plus méprisants. (La mode, superficielle ? Seuls ceux qui n’aiment pas réfléchir affirmeront cela.) Et Miuccia révèle qu’elle s’est sentie mal à l’aise durant de nombreuses années, écarquillée entre son cerveau et son talent… Jusqu’à ce qu’elle découvre que des gens intelligents pouvaient respecter la mode et que celle-ci ouvrait à de multiples champs : l’architecture, l’art ou le cinéma.

Tout cela est contenu dans sa collection de chaussures de l’hiver 2013. Regardez.

 Il y a la guerrière au premier degré. La Miuccia de la jeunesse. Des chaussures d’hommes aux pieds, des boucles et des zips pour dire « ‘tention toi, je suis un dur moi ! ». La semelle est épaisse et protège d’un environnement dangereux : pluie des trottoirs et regards noirs.

Et puis, il y a l’adepte du luxe dans toute sa splendeur. Une sandale un peu retro-cinéma en 100% crocodile. Un truc à 2000 au bas mot.

Et l’amoureuse des années 40, du cinéma, du Golden Age hollywoodien. Les lignes ultra-féminines et assumées de l’après-guerre. No problemo baby, i am woman, a real woman. L’autre versant de Miuccia.

Et il y a le moment ou ces mêmes lignes féminines rencontrent la tentation de l’architecture. Des angles et des axes par le jeu des surpiqûres et des empiècements. Un zip posé là pour rappeler que la force n’est pas loin, tout comme le désir de protection.

La palette des couleurs, indissociable de la vie d’artiste. Bon, et puis c’est beau quoi, ce rouge… sanglant.

L’adepte de la féminité et de ses textures satinées s’arroge le droit aux souvenirs et vient flirter avec un compensé en bois, référence aux souliers des années 40, dont la hauteur vertigineuse rappelle le Girl Power des 70’s. Les messages commencent à s’interconnecter.

Et voilà, la femme Prada dans toute son audace. La ligne est celle d’une sandale du soir mais la semelle crantée en caoutchouc rappelle à l’ordre les intentions initiales. Les matières « futiles » et brillantes comme le cuir lamé côtoient l’âpreté de la laine bouillie, manteau des soldats. La hauteur protège. Le zip et la boucle aussi. Le tout est sophistiqué et guerrier.

Et si cette chaussure était la démarche la plus féministe jamais réalisée de toute l’histoire de la chaussure et du féminisme ?

Ouah.

(je crois que c’est bien de finir la-dessus).

En fait, non. Je préfère quand même dire que c’est un questionnement qui m’a toujours beaucoup envahi. Que penser de la mode lorsqu’on a des valeurs féministes ? Comment assumer d’en faire son métier lorsqu’on aime l’intellectualité ?

Toutes les images proviennent du site style.com.



Quels souliers je mets avec mon jean BoyFriend ?

L’angoisse monte depuis 3 semaines et je n’ai toujours pas avancé d’un iota. Qu’est-ce que je vais mettre pour épater mes copinettes de rédactrices et attirer tous les photographes de streestyle autour de ma splendeur fashionesque pendant les quelques jours de défilés parisiens ???

Il faudrait que je bloque trois jours entiers de boulot pour repérer dans tous les show rooms de presse les pièces que je voudrais qu’on me prête. Puis trois nouvelles journées pour assembler les pièces entre-elles et faire des looks qui hurlent (pour reprendre les mots de Géraldine). OU. Il faudrait que je décide une fois pour toutes que le fric on s’en fout, que c’est fait 1/ pour être dépensé et 2/ pour épater les copinettes de rédactrices (il paraît que si j’étais raisonnable, je saurais que pour avoir une chance de réussir dans ce métier, il faut porter beaucoup de vêtements très chers et très voyants) (je dirais pas qui véhicule cette idée) (non, je dirais pas) (bon envoyez des messages en mp).

C’est affreux, hein.

Ou alors, il faudrait que je compte sur mon stock perso. Celui-la même qui me correspond le plus. Celui-là même qui parle le mieux de moi. Et celui-la-même qui n’attire jamais les photographes. Ne pas être en photo sur tous les blogs du monde de la mode… Ce n’est pas tant ça mon problème que cet ignoble moment de solitude quand vous arrivez aux abords du show, un peu tremblante de tant de monde et que les photographes ne vous regardent même pas. Ko-ah ? On ne me prend pas en photo ?? Orgueil bafoué.

Mais une fois que l’on sait cela, on est plus tranquille. On laisse les lions se manger entres eux et on se pointe comme on est. (c’est très Mac Do comme concept).

Du coup, cette année, je vais plutôt me la jouer BoyFriend jean et veste de smoking. Et c’est là que le post retombe sur ses pattes et qu’on va pouvoir parler sérieusement : qu’est-ce qu’on met comme souliers avec un jean BoyFriend ?

Je vous laisse me faire des propositions tout en vous glissant quelques indices ci-dessous.

Et réponse vendredi.



Que portaient les rédactrices (timbrées) à la New York FW ?

Ces derniers jours, un vrai combat se livre entre la vieille et la jeune garde de la mode. La prêtresse planétaire du International Herald Tribune, Suzy Menkès, qui fait et défait POUR DE VRAI les carrières des designers, a accusé récemment les blogueurs de n’être qu’une génération de cirqueux sans âme. Ce contre quoi, la géniale blogueuse Leandra Medine s’est défendue avec véhémence, se sentant sincèrement attaquée  en plein cœur (pardon pour le mélo).

L’objet de la dispute ? Le tintamarre visuel des entrées de défilés qui se sont transformées en show, plus que le vrai show lui-même. Une sorte de truc très Shakespearien de théâtre dans le théâtre. Les rédactrices se font prendre en photo en train d’aller voir le spectacle de la mode, qui sera lui-même photographié et diffusé dans le monde entier. C’est la « fashion des sphères ».

Moi, ce j’en pense ? Qu’on ne peut pas empêcher de faire avancer l’histoire. Et que l’époque de Suzy est révolue, qu’il faut rentrer par les fenêtres (et même plus compliqué que cela) pour s’introduire dans ce milieu et que le blog est un moyen radical qui repose sur ce que j’approuve le plus : le mérite. Si votre blog est nul, personne ne vient. Si votre blog est bien, il vous faudra peut-être du temps, mais les gens viendront discuter avec vous sur cette plateforme virtuelle.

Mais ce que j’en pense aussi, c’est qu’on peut mater grave de la pompe bébé parce que les rédactrices à l’entrée des défilés sont complètement timbrées et  c’est ça qui est bon. Extrait de la rue à New York (vu qu’il neigeait beaucoup, c’est vite vu)Les très très sages bottines Stella Mc Cartney de l’hiver 2012, l’un des hits de la saison avec le mix surprenant et novateur du faux cuir en croco (Stella n’utilise jamais de vrai cuir) et de la semelle blanche. Un effet trompe-l’oeil qui élance les gambettes. Et une bonne matière pour affronter la tempête de neige qui frappait NY pendant les shows (un drame pour la rédactrice).Photo Tommy Ton

On passe au level supérieur avec les derbys talon cubique de Balenciaga, imaginée par Pierre Hardy. La dernière collection de Nicolas Ghesquière. De l’archi shoes on peut dire.Une allure qui peut laisser coi. Ce sont sans doute les Céline mais, franchement, c’est tellement chelou que j’en douterai presque… On aurait presque envie de lancer un concours de blagues, du style, elle… euh… elle a marché dans une orange ! (ouais c’est nul).Du coup, Garance est peut-être la plus… la plus quoi ?Finalement sa situation est très complexe parce qu’on pourrait penser qu’elle est la moins courageuse de toutes. Elle porte des Sorel ! Et parce qu’il neige ?! bouh, elle ne fait pas d’efforts, elle privilégie son confort (entre-nous, c’est elle qui est saine d’esprit) (normal elle est française hinhinhin). Mais en fait, si, elle est ultra courageuse, elle porte des bottes de ski au mépris de l’exigence stylistique que requiert la pratique de la FW. Et du coup, elle en devient trop mais trop méga cool. Vous voyez la gymnastique d’esprit que cela impose?

Suis crevée.

P.S. : Je ne connais pas tous les crédits des photos, si vous souhaitez vous faire connaître, dites-le moi !



Crazy de la chaussette.

Chaussettes GAP achetées hier en magasin. 

 

Bienvenue à cette nouvelle rubrique qui marque un tournant dans l’histoire de la socks.

Franchement, ce petit bout de tissu maltraité, objet de nombreux fashion faux-pas et qui subit les pires insultes hygiéno-trouesques mériterais bien de siéger au panthéon du style.

Pourquoi ?

Parce qu’en un éclair, la chaussette twiste un look et ce, pour un budget imbattable. L’un des arguments forts des chausseurs, c’est de nous susurrer à l’oreille « achetez-vous de beaux souliers, ils donnent du caractère à un look ». La chaussette n’a pas cet Extra-Pôwer mais sa force de frappe et sa facilité d’usage en font un tips de qualité.

La marieuse de couleur la plus célèbre de la Fashion (la styliste Elisa Nalin) vous en montre un exemple parfait. Avec la même paire bleu électrique, elle accomplit un double tour de force. Réveillez et féminiser une silhouette Garçonne-Ska-Black&White et donner à un look rose pourdre + bleu une profondeur et une subtilité surprenante. Regardez ce look et imaginez-le sans les chaussettes : il perd de sa sublime.

Bref, je ne vais pas faire un doctorat de la chaussette mais, en 3 mots, vous donner quelques règles pour bien démarrer :

1/ une crazy chaussette se porte avec un pantalon 7/8 ou « feu de plancher » : bé faut la voir quoi !

2/ une crazy chaussette se porte surtout avec des derbys, après… C’est vraiment tout un art. Surtout si on n’a pas les jambes de Gisèle.

3/ une crazy chaussette doit avoir une couleur qui sort de l’ordinaire si elle est unie, et des motifs très graphiques ou très « couture » si elle est imprimée. Les blagues de Gaston Lagaffe sur la cheville, c’est PAS mode. (attention, je ne critique pas hein, mais c’est PAS mode) (je répète, c’est PAS mode).

Topshop et Asos sont vos copains sur ce coup-là. Regardez cette paire piochées chez Topshop :

Un peu de damier façon Vuitton et ça repart.



Thaï & Hype, les résultats.

La semaine dernière, je vous montrais un extrait de chaussures délicieuses, une charmante et trendy personne et quelques pompons.

Le lien stratégique entre ces 3 entités?

Caroline Issa est tout simplement la créatrice de ces escarpins. Preuve :  Il s’agit d’une collection capsule pour L.K.Bennett, une importante marque de shoes anglaises, pour laquelle la styliste-consultante-icône de mode-éditrice du magazine Tank a décliné, version luxe, l’univers flash du folklore thaïlandais. Toute une gamme de souliers et quelques pochettes qui donne le nem à la bouche. Les plus belles sont ces Parrots. La féminité aux lignes élancées de ce modèle s’ajuste à merveille avec l’esprit enfantin des broderies et pompons.

Et vous savez pourquoi j’apprécie particulièrement la démarche de Caroline Issa?

Lorsque je ramène des sacs ou vêtements (ne parlons même pas des chaussures) de pays lointains, je ne me sens jamais de les porter à Paris. Avec mon style très urbain, ils dénotent, donnent un air baba-cool pas très chic, ou la qualité laisse à désirer, bref, ça ne va plus. Avec ce modèle, Caroline rend vraiment hommage aux couleurs et savoir-faire Thaïlandais mais sur une base de qualité. Et c’est rare.

Bon, maintenant, elles coûtent 325€, c’est plus cher que là-bas. Mais, comparé aux débordements actuels en matière de prix, c’est presque à porté de sous.

AU FAIT ! Coura seul(e) a trouvé la bonne réponse. Qu’il ou elle m’envoie son adresse et je lui ferai parvenir une photo dédicacée bien sûr.

hihihi.

PS : notez le bon stylisme de Caroline à porter avec ces souliers : chemise en soie et slim en cuir. On détourne l’esprit folk avec une silhouette minimaliste.



Ya qui comme nouveau créateur de shoes?

« Quand j’allais acheter des chaussures avec ma mère, à l’âge de 6 ou 7 ans, je lui disais déjà : je veux la couleur de cette chaussure, avec la matière de cette autre et avec le bout de cette troisième ! ». Un modèle complètement imaginaire dont les proportions sublimes se trouvaient déjà dans la tête de cette mini-shoesista.

On doit cette phrase choc (de l’obsession qui commence vraiment très jeune) à Olivia Cognet :

la (très) jolie créatrice de la nouvelle marque Apologie qui fait frémir les shoesistas en quête de nouveauté. Et précisemment, de nouveaux produits qui nous collent à la peau et demeurent dans le domaine de l’achetable.

J’ai rencontré Olivia la semaine dernière autour de sa deuxième collection, pour parler de ses chaussures et de sa passion. Peut-être, aussi, pour répondre à cette interrogation métaphysique qui me taraude, une manière de cerner le pourquoi du comment de ma propre addiction aux pompes (oui c’est bon, J’AI une psy) :

Comment est-ce qu’on devient créatrice de chaussures « dans l’âme » ?

« Je voulais devenir designer industriel. J’adore les lignes et les objets. Comme j’étais une tarée de la shoes, j’ai trouvé des problèmatiques semblables et des ponts entre ces deux univers. Dans la chaussure, il y a des problèmes de lignes, de formes, des problèmes techniques à résoudre. Le design et la ligne sont indissociables. Et cela ressemble à l’exercice du design d’objets. »

Et pourquoi pas le vêtement?

« Parce que la chaussure c’est de la mode sans être complètement de la mode. Et son univers particulier… Et puis, j’adore travailler avec des artisans. »

Et avant ?

« J’ai fait un BTS stylisme mode et l’école d’art et de design de Nice. »

Et à la sortie de l’école, que s’est-il passé?

« je suis montée à Paris et j’ai tout de suite été engagée chez Castelbajac pour faire les chaussures! »

Tu travailles en Free Lance ?

« Oui, je réalise les collections pour plusieurs marques. Après Castelbajac, je suis entrée chez Sonia Rykiel, puis j’ai créé les chaussures pour  Mugler, Cacharel ou encore Leonard. Je travaille également pour Clergerie, des gens dont je suis très proche. Et puis, j’ai lancé les collections de chaussures pour Carven avec Guillaume Henry. Une expérience très enrichissante car Guillaume est quelqu’un de très exigeant et qui cherche toujours à aller le plus loin possible. »

Et tu as lancé ta marque Apologie ?

« Oui, l’hiver prochain sera la troisième saison. J’aime l’esprit preppy et sexy, les lignes graphiques et surtout, que les chaussures soient portables! ».

Apologie ?

« Je cherchais un vieux mot français. Je ne suis pas très fan de mon patronyme pour le nom d’une marque, et je voulais proposer un concept plus global. J’aime bien l’idée de faire l’apologie de la femme, du pied…  »

Des best-sellers ?

« Le modèle « vague » est reconduit chaque saison et est emblématique de mon style. »

C’est vrai que cet escarpin « vague » qui ondule sur le pied telle une Vahiné de Bora Bora… C’est trop trop miam. @MatouGrif s’est à nouveau dévouée ce matin

les « vagues » en mode Vichy collection printemps-été 2013, 290€

:

 

Sinon, l’autre It d’Olivia, ce sont les babies à 3 brides. I die, Do you die ?

Les babies 3 brides Vichy, 286€.

 

Avec Olivia on s’est beaucoup amusée à comparer l’histoire de notre passion pour les chaussures et de quelle manière celle-ci a démarré. Après m’avoir expliqué pourquoi elle en avait fait son métier, elle a eu la curiosité de me retourner la question! Surprise, j’ai réfléchi quelques instants et j’ai réalisé que pour moi, ce n’était pas complètement une histoire de chaussures. Depuis toujours je voulais être comédienne, metteur en scène et raconter des histoires. J’ai fait une école de théâtre, tenté le cons’ de Paris, mis en scène des spectacles… et galéré. Alors, pour raconter des histoires et mettre le monde en scène à ma manière, je me suis tournée vers la mode et le journalisme. C’est amusant de noter que nous avons toutes deux trouvé des biais pour assouvir nos désirs profonds. Parfois, on pense qu’une seule voie peut répondre à nos attentes, et l’on constate que nos aptitudes et désirs peuvent s’épanouir dans des domaines auxquels on n’avait pas pensé au départ.

www.apologie-paris.com



Thaï & Hype

Quel est le point commun entre cette paire de chaussures et Caroline Issa, star des « Street Styleuses » ?

(Une photo dédicacée de moi à gagner)

P.S. : Un indice s’est glissé dans la photo de Caroline Issa.



Faut-il porter des talons plus longs que la longueur de mon pilon ?

N’avez-vous jamais été tenté par des hauteurs déraisonnables qui vous parachuteraient en un éclair dans la galaxie Lady Gaga ? Qui vous feraient prendre la hauteur essentielle dans cette vie de fou (et vous feraient de sidérantes jambes de déesse intersidérale) ?

Oui mais voilà, c’est toujours trop cher pour l’utilisation très raisonnée à laquelle vous destinez ces sommets modesques, non ? Oh que oui, on aime les Zanotti, mais à près de 50 € le cm de talon (soit 500 € les 10 cm et 750 € les 15 cm réglementaires), on hésite.

Maintenant, on peut compter sur StylistPick.fr. Certain(e)s d’entre-vous ont peut-être déjà remarqué que je sème mes conseils de rédactrice sur la version française de ce e-commerce. Je ne vous en avais jamais parlé sur mon blog. Faute de temps et parce que j’avais surtout envie de vous parler de leurs modèle les plus dingues. Ce site est une création anglaise, du coup, leur sélection de shoes est à la hauteur de ce que nos copines de la perfide Albion aiment porter. Vous voyez l’anglaise qui se prépare pour sortir ? Voilà. Sur StylistPick, vous avez la possibilité de vous procurer ce style pailletté, compensé, coloré, bref, un poil too much, que les françaises rechignent à afficher. Eeeet qui pourtant nous fascine, il faut bien l’avouer.

Puisque j’avais le choix (et que, de toutes façons, tous les prix sont accessibles, pas de modèles à plus de 61€), j’ai testé pour vous, ce matin-même, les Theresa :

@MatouGrif m’a pris en photo tandis que @Jonathan me tenait la main pour que je ne m’effondre pas sur le macadam. (Laissez-moi le temps de quitter mes oripeaux de parisienne à talon plat pour m’habituer aux hauteurs britanniques).

Franchement, j’ai fait l’admiration de tout Montmartre (comment ça j’exagère ?) et pour 49€, éveillée la curiosité de certaines. La silhouette est sublime, à la limite du hapening mode. Et pour les fans d’Alaïa, il y a un petit air pas piqué des hannetons. Maintenant, passerai-je une soirée entière avec Theresa? Pas sûre. Je ne suis pas en train de me lancer un défi à moi-même, mais est-ce raisonnable de porter des talons plus longs que la longueur de mon pilon en soirée? Ne me tentez pas, ne me tentez pas, je serai capable de relever le défi rien que pour vous en faire le récit.


 
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