La sneaker Van’s, de l’individuel à l’universel.

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photo the buttery store.

 

Au départ, il y a la 4ème au collège. Ya des individus, ceux qui sont cools et sortent déjà avec la langue, qui ont ces shoes aux pieds. Par principe et parce que j’ai, de nature, la révolte vissée au corps, je ne veux pas faire comme eux et ne les porte pas. Pourtant dieu sait si je les brigue, en vrai.

Plus tard, deux mastodontes-gourous du style reviennent à la source du cool. Vous n’avez pas pu y échapper, mais au cas où, je récap’.

 

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En un, il y Kenzo qui s’est associé à Van’s pour décliner des modèles dans leurs imprimés maison.

 

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photo Studio Nicholson.

En deuz, il y a Phoebe Philo chez Céline qui a redessiné le modèle original mais en mieux comme elle préfère, et qui le vend au prix de bottines en cuir très cher. Dans un mouvement général qui consiste à prendre ce qui est accessible au plus grand nombre pour le rendre accessible au plus petit nombre.

Après vous imaginez la suite. Si deux prescripteurs influents regardent dans la même direction… Et comme cette petite histoire a commencé il y a 2 ans maintenant, que c’est absorbé et digéré, les vannes sont ouvertes. Pour l’été 2014, le style sport-cool-californien mais porté chic-urbain-couture-design est la nouvelle allure. la Niou Attitioude. L’intemporel incontournable. Le nouveau truc qui ne s’est jamais produit dans l’histoire avec un grand M de la mode (haha) (je précise « ahah » parce que je vais me prendre des commentaires des profs abonnés au Monde sinon).

Remarque, des chaussures confortables à des prix sympas qui boostent une petite silhouette jean/chemise de tous les jours, on prend sans minauder. C’est universel. Alors j’ai fait une sélection de mes modèles préférés (en choisissant des prix accessibles). J’en ai vu tellement partout, de Jimmy Choo à San Marina en passant par Zara jusqu’aux créations d’Eugène Riconneaus que je vous avoue que c’est frustrant de s’arrêter à ces quelques modèles. Faute d’être exhaustive, je peux annoncer que je suis prête à faire des edits si vous m’envoyez des modèles canons. Je vous cite, bien entendu. Les bonnes chasseuses doivent toujours être auréolées de gloire.

 

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Vous avez des pétrole-glitter chez Asos. Pourquoi ? Parce que, plus la finition est brillante ou luxueuse ou en décalage par rapport à l’utilité du modèle original, plus on est dans la philosophie de la Van’s de luxe.

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Des panthères chez Sandro. Pourquoi ? Parce que la panthère est une valeur sûre entrée au panthéon des trucs qui sont chics et rock à la fois (donc bonjour l’allure trop stylée) et surtout, ok à porter avec tout.

 

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Des rayées marrantes chez Mellow Yellow. Pourquoi ? Parce que, les rayures, c’est graphique et que ça habille. Imaginez avec un pantalon noir et un t-shirt col V (ouaaaais c’est cool hein).

Le filon du « donnons une touche de luxe à un truc qui n’a rien à voir » va-t-il nous pousser jusqu’à la Caterpillar entièrement rebrodée de diam’s ?

Hinhinhin. (Non, ne faites pas la maligne. Rapport à celle que vous serez peut-être dans 3 ou 4 ans)



Des bottines roses, et pi c’est tout.

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Les bottines Amélie Pichard en mode « Allez les roses, à la chasse aux mecs ».  (un mail d’amour à celle qui me cite la référence).

Le rose, on a toujours l’impression qu’on n’a pas le droit, que c’est enfantin, mièvre, que ça ne va qu’aux fillettes, et encore, on leur passe parce que ce sont des fillettes, justement. Le rose, c’est complètement interdit quand on a un zizi. Le rose,  c’est une preuve d’immaturité, ou pire, qu’on est resté bloqué en enfance. Le rose, c’est pas chic. Le rose, c’est moins bien que le bleu parce que le bleu, c’est les garçons.

Le rose est tabou. C’est la seule teinte du spectre des couleurs dans laquelle on projette avec tant de vigueur. Il faut le reconnaître, le rose est un refuge à grandes filles qui sont restées petites. Mais faut bien que ça se mette quelque part cette protestation silencieuse d’être un adulte, non ?

Amélie Pichard a dit zut, elle. Elle a craqué et a dessiné cette bottine pour le printemps prochain, encouragé par une saison d’hiver 2013 déjà teintée dragée (les plus accrocs auront noté le fameux It Manteau layette signé Carven).

Je dois admettre que je n’en finis pas de tergiverser sur ces bottines. À mes pieds ou pas à mes pieds ? Ce vinyl rose est délicieux, ce talon est frais… on voudrait réellement les goûter… Si on cherchait la définition du soulier « top chef », ce serait elles les plus gourmandes.

Mais en matière de style ? Vais-je assumer ce côté « ohhiiin elle a des chaussures roses », qu’on ne manquera pas de me faire remarquer toute la sainte journée ? Pour porter des souliers roses, il faut avoir encore plus confiance en soi que d’habitude. Prendre encore plus de recul sur sa conception de la mode. Assumer encore encore plus sa distrayante superficialité en ne laissant pas les autres vous réduire à vos belles chaussures (réflexe courant, moi, par exemple, pour faire un parallèle, quand je vois un mec en ferrari, je le réduis aussitôt à sa voiture et, par-dessus le marché, je lui donne, dans la foulée, un sexe anormalement réduit).

Il faut croire en Le Rose pour faire changer le regard des gens sur le rose. Cette couleur n’a pas de potentiel ? Que nenni. C’est que du mental.



Pourquoi neige-pas de grosses bottes ?

Rigolez pas, c’est bientôt sur nous que ça va tomber et quand la bise neigeuse sera venue, vous serez dépourvue du placard.

J’ai réfléchi (bravo!) (Géraldine m’a mis la botte à l’oreille avec sa wish-list de Noël) et j’ai réussi à formuler la grande problématique hivernale :

Grand 1, On part du principe qu’on veut être belle (la première qui dit non mange ses propres pierres).

Grand 2, On admet qu’on veut avoir chaud et être protégée comme dans nos rêves les plus foetaux.

Grand 3, On reconnaît que garder forme humaine est un challenge quotidien. On doit faire la différence entre la fin du manteau et le début des bottes.

La morale de ces grands points, c’est qu’il faut donc des shoes appropriées, stylées ET protectrices. Je dis non aux talons dans la tempête. Bon sang, on n’est pas des bêtes humaines.

La morale de cette morale, c’est que voici une enquête exclusive du Dr Shooooes.

Premier résultat : Les Caribou de Sorel. C’est du made in Canada alors ça veut tout dire. Depuis quelques hivers, c’est étiquetté « D’accord, vous pouvez les porter en ville ». Comme les tongs dans les années 90, la Sorel a su monter à la Capitale et se faire adorer des modeuses.

Comment les porter ? Avec une veste courte et structurée, type caban (mettez une doudoune fine en dessous si c’est pas assez chaud) et un jean slim en velours milleraies pour casser le côté grosses papattes. Puis, ajoutez une petite touche de fourrure (fausse ou vraie selon vos convictions) autour du cou ou sur les gants pour le côté polaire chic.

Et niveau « suis-je au top de mon potentiel érotique » ? Bah, là, c’est le problème… Oubliez la séduction, et concentrez-vous sur votre to-do list du boulot.

héhéhé. Vous la connaissez celle-là hein ? À 4 ans, vous l’aviez en rouge ou bleu marine lors des vacances aux Contamines Monjoie ? Version 2013, la Moon Boots est vernie, noire et matelassée. Elle se la joue un poil Chanel et c’est bling-chic avec une pointe d’humour. C’est osé, on vous regardera beaucoup (la démarche est lunaire avec ces machins aux pieds) mais, ça envoie du pâté.

Comment la porter ? Faites comme si c’était des bottines cloutées façon Susanna de Chloé et portez-les Rock. Jean slim noir ou bleu (déchiré si vous résistez aux températures) que vous associez à un perfecto chaud ou à une veste en fourrure à longs poils noirs. Après, sur vos cheveux lâchés, adoptez un bonnet tourbichonné à la David Beckham et à votre bras, un sac avec quelques chaînes ou un soupçon de clous. Le look est bouclé.

Et niveau « suis-je au top de mon potentiel érotique » ? Vu la grosseur des choses, vous apparaîtrez comme une longue liane avec un beau petit cul (résultat d’un jeu d’équilibre hors de portée de notre raisonnement). What else.

Je vois votre nez remonter et vos fluides sceptiques s’agiter dans votre cerveau. Les baskets compensées n’ont pas bonne presse. Pourtant, les Nike Dunk Sky Hi sont bien les seuls sneakers à talon qui flattent la jambe et ne tassent pas. Ici, elles endossent les habits de la randonneuse military-chic. Le devant se la joue Sorel (oui les chaussures aussi font des links vers les copines), et est imperméable. La semelle antidérapante vous évite de marcher sur des oeufs quand il neige et son épaisseur retient le froid de ses petits bras musclés. Elles me font craquer (sans doute pour ça que je les vend si bien).

Comment la porter ? Comme vous n’êtes pas à plat, vous pouvez vous permettre des jeans un peu plus larges (et donc des collants dessous mais chut). Avec un manteau masculin, un pantalon rouloté sur la cheville, des grosses chaussettes et un bonnet cosy, c’est dandy-snow à souhait.

Et niveau « suis-je au top de mon potentiel érotique » ? Les hommes qui aiment les femmes et les femmes qui les aiment aussi ont maintenant l’habitude de devoir séduire des filles en basket. Problème réglé depuis 25 ans.

Les bonnes vieilles Tim’, vous les aviez oubliées hein ? Avec une grosse chaussette de laine à l’intérieur, c’est un bon plan anti-neige. Les modeuses qui ont l’habitude de vivre dans le grand froid (comme Miroslava Duma, googlez please) utilise déjà le remède de la Yellow Boot. En plus, ces pompes, c’est comme des doudous, elles appartiennent à notre environnement depuis si longtemps… Qu’il est temps de les détourner pour mieux les apprécier.

Comment les porter ? Faites comme si c’était des escarpins noirs à talons aiguilles et adoptez les mêmes réflexes que lorsque vous portez vos pompes de bombasse. Avec une jupette, des collants plumetis, un Teddy en laine, un gros pull épais et un chemisier en soie dessous, c’est sexy.

Et niveau « suis-je au top de mon potentiel érotique »? Bah wouuuuuf !

Alors ? J’ai bon ou pas ? S’il y a des bonnes âmes qui pensent que je suis digne de mériter leurs conseils, qu’ils parlent.



Que cache la sexualité des américains pour aimer les mules à ce point-là ?

Défilé Altuzarra printemps-été 2014.

D’abord, à l’américaine, on pose les faits : septembre 2013, sur les podiums des défilés de la New-York-Fashion-Week, les mannequins portent des mules chez de nombreux créateurs (Philip Lim, Alexander Wang, Victoria Beckham pour ne citer qu’eux). Et quand une même chose s’accumule, on dit que c’est une tendance. Donc la mule est tendance… chez les ricains.

Ils aiment la rondeur du talon, faut croire. Ils aiment ce petit bout de corps soumis aux pires exercices et qui, par conséquent, n’est pas toujours au top de sa forme. On a beau se passer des baumes et lui faire rencontrer les esthéticiennes les plus chevronnées, il reste plissé et rougeot (perso. je ne lui en veux pas du tout) (imaginez si vous portiez 100 fois votre poids toute la journée, vous seriez rougeot). Eh ben, tout ça, les américains, ça les fait kiffer, ça les excite, c’est « hot » comme ils disent. Est-ce qu’un spécialiste du corps (Pascal Ory ? Seriez-vous un lecteur de Shooooes, parce que je n’ose pas vous déranger hein), un acupuncteur chinois, un psy ou un chirurgien inspiré pourrait nous dire ce que ça représente ce « talon mis à nu » » dans notre inconscient, dans nos schémas corporels, dans nos cheminements sanguins, dans notre zizisexuel ou que sais-je encore ?

Parce que les prescriptrices de mode nous annoncent un avenir sans espoir, ou tout ne sera que mules et clap clap et talon au vu et au su de tous. Et à très court terme : été 2014 pour les audacieuse, été 2015 pour le reste des humain(e)s.

C’est un World War Z version mule qui s’annonce.

Mais ce qui me soulève le plus le sourcil, c’est réellement la part de sexualité contenue ou non contenue dans ce talon mis à nu. Louboutin aime les orteils, on peut imaginer pourquoi. Moi, j’ai une vague idée sexualisée de la mule quand j’imagine une Pin-Up des Fifties genre soubrette dévergondée. Mais c’est plus à la cambrure du talon et au potentiel pompom en plumes de cygne sur le dessus auxquels je pense.

La mule des années 2014 met clairement en avant le talon comme un cornet de frites, les frites :Défilé  à New York de Victoria Beckham printemps-été 2014.

Pourquoi ce focus sur l’arrière du pied ? Serait-ce la délicatesse d’une population ultra puritaine ou…

Ça laisse à méditer.

Mais je préfère vous laisser là !



Fred Marzo, ou comment lancer sa marque de chaussures.

Quand je rêve ma vie pour savoir ce qui me plaît le plus au monde (à part les chaussures), je réalise que la réponse est de rencontrer les gens pour comprendre comment ils font, eux, pour gérer tout ce bouzin qu’est la vie. Et donc (pour ne pas sortir du sujet) (on pourrait parler des heures sinon), de rencontrer des créateurs de chaussures pour savoir comment ils font, eux, pour gérer tout ce bouzin qu’est la mode.

Et puis, écouter les autres raconter comment ils sont allés au bout de leur rêve, c’est jubilant de beauté et de motivation, non ?

Alors, pour tous ceux qui se posent la question de comment lancer sa marque de luxe, voici ce qu’en pense Fred Marzo. L’un des ptits jeunots de sa génération qui a le plus de personnalité et de choses à dire, je trouve.

À son actif, Titine, l’escarpin avec le bord qui remonte sur le pied, comme une vague, et fait une cambrure ambiance Marylin Monroe à TOUTES les filles qui enfilent une paire. Ci-dessus, les modèles de sa collection automne-hiver 2013.

L’autre jour, j’ai reçu un mail me demandant comment on devenait créateur de chaussures, quel est ton parcours à toi ?

Après l’obtention de mon Brevet de Technicien « Création Mesure » à Cannes, je suis monté sur Paris pour mon diplôme de stylisme au Studio Berçot. Mon parcours professionnel a commencé chez Stéphane Kélian. Après une brève expérience en Italie j’ai travaillé chez Christian Louboutin sur la maroquinerie et ensuite, chez Sartore depuis maintenant 6 ans.

Lancer sa marque de luxe, quel challenge en-ces-temps-de-crise, qu’est-ce qui t’a poussé à sauter le pas ?

J’avais besoin de changement sur le plan professionnel, et envie de m’exprimer d’avantage. Depuis la fin de mes études, j’ai toujours eu le désir d’avoir ma marque. Il fallait juste se lancer!

Pour lancer sa marque, il faut avoir quelque chose à dire, c’est quoi ton pitch ?

Je souhaite proposer des souliers élégants et féminins sans vulgarité. Une chaussure qui mette en valeur la femme avec un twist moderne/Vintage et des lignes épurées. Actuellement, je trouve que les marques sont dans une telle surenchère que la notion d’élégance est vite oubliée. La femme est belle alors pourquoi la rendre ridicule? (c’est un coeur ce Fred, hein ?) (parce que, le pire, c’est qu’il est sincère !)

C’est une question un peu bateau, mais QUI t’inspire ?

Je ne fantasme pas sur une femme en particulier mais plutôt sur une attitude, une élégance un peu perdue, comme celle de Grace Kelly par exemple. J’aime les femmes qui imposent leur style, qui portent les choses qui leur vont, sans être soumise aux tendances du moment.

Pourquoi avoir choisi la gamme « luxe » ?

Parce que j’aime les belles peausseries ! (Et quand la matière première est belle, le prix est inévitablement élevé…)

C’est quoi ta technique pour créer tes souliers ?

Question difficile ! Car avec ma marque (Fred travaille aussi en free lance pour Sartore, voir plus bas), je ne réfléchis pas, tout est à l’instinct. Je peux être devant la télé à 11h du soir, avoir subitement une idée et attraper à la hâte mon carnet de croquis!

Comment faire pour exister face aux Goliaths que sont les grands groupes de luxe ?

On ne peut pas rivaliser face aux moyens dont disposent les grandes marques et je ne le souhaite pas ! Je fais mes « petites » collections dans mon coin, j’y prends beaucoup de plaisir, j’essaye de me faire connaître et je propose un service de demi mesure pour satisfaire au mieux mes clientes. Une chose est certaine si on veut pouvoir se développer ou, du moins, avancer, il ne faut pas compter ses heures!

Concrètement, quelles ont été les plus grandes difficultés lors de la création de ta boîte ?

La partie financière est LA difficulté majeure, surtout dans les chaussures… La réalisation des prototypes est un énorme investissement, puis l’avance de trésorerie pour lancer la production… Il est indispensable que quelqu’un croit en toi. Par exemple, l’usine peut te soutenir en acceptant des petites quantités de commandes au début ou en t’aidant sur les prototypes.

Qu’est-ce qui te semble le plus important à considérer quand on monte sa marque ?

Le plus important est de ne pas se précipiter. Il faut bien étudier le moindre détail. D’abord bien cerner le marché par rapport au produit que l’on souhaite proposer. Et surtout, considérer que l’on passe moins de temps à créer et plus de temps à l’administratif ! Il faut bien étudier tout cela car il y a beaucoup de surprises ! Et puis, il faut écouter son instinct car, comme on dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

Du coup, comment (sur)vit-on quand on est un jeune créateur ? (en gros, qu’est-ce qu’on dit à papa et maman?)

On vit sur un nuage ou… complètement angoissé, comme on peut ! Les premières années sont dures, heureusement ma famille et mes amis m’ont toujours soutenus. On peut aussi travailler en free lance pour d’autres marques et ainsi gagner sa vie tout en faisant ce qu’on aime. Sartore me permet de faire l’équilibre financièrement mais aussi du point de vue stylistique. C’est enrichissant et très important de ne pas être centré seulement sur sa marque.

En quoi est-ce important de travailler pour quelqu’un d’autres ? On pourrait penser l’inverse…

Parce que je ne m’enferme pas sur ma marque. D’une part, c’est un travail créatif très différent. Et d’autres parts, comme ce n’est pas mon entreprise, je ne suis pas impliqué dans les décisions stratégiques ou économiques qui sont très stressantes ! Je propose des styles et ils sont validés ou pas. Au départ, cet univers n’était pas évident pour moi, mais aujourd’hui j’arrive bien à cerner l’adn de la marque, le côté bottier et sellier. La démarche est à l’opposé de celle de Fred Marzo.

Des rêves, Fred ?

Je rêve constamment… Mais pour être concret, j’ai des projets pour la marque comme une boutique Parisienne, quelques modèles pour homme ou encore de développer la maroquinerie… Je prends mon temps mais j’y pense.

P.S. : Si vous avez des questions, posez-les et je toquerai à la porte de Fred pour lui demander des réponses ! Je suis sûre qu’il sera d’accord.



L’escarpin noir à l’anglaise.

Qu’est-ce qui pousse les anglais à manger du poisson frit avec des patates frites ou à mélanger les coeurs et les perles ?

Un mystère pour les français (nous, ââââmes délicaaaates).

J’ai vu ces escarpins à la présentation de la collection Nicholas Kirkwood du printemps-été 2014. C’était posé sur la table comme étant un développement « épuré » du reste de la collection. Je n’ai pas pu m’empêcher de prendre en photo ce soulier, me disant que son cas était pathologique. Ou trop anglais. Ou pas assez comme chez moi (vous me voyez venir avec mon fossé culturel)

(suite…)


 
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