Mule Amélie Pichard, collection printemps-été 2015.

En ce moment je lis, par intermittence et un crayon à la main, le livre fabuleux de Nelly Kapriélian (critique dans les Inrocks et le « Masque et la plume ») : Le manteau de Greta Garbo. Un ovni, plus essai que roman, sur la mode et tout ce qu’elle raconte sur notre quête d’identité. Hier soir, sa prose m’a susurrée une réflexion que ces mules Amélie Pichard – scandaleusement belles – incarnent à la perfection. Page 125, Nelly écrit en parlant d’elle ou de Greta ou de nous, on ne sait pas. D’une femme aux armoires pleines de robes et de souliers, c’est sûr  : « Elle commençait à rêver d’une autre vie, d’une vie qui coïnciderait enfin avec la vie merveilleuse que lui racontait sa garde-robe – plutôt que d’adapter sa garde-robe à sa vie réelle ». Ces mules, cette cambrure de pied, ce doré miroir, toutes ses évocations, de Cendrillon à la star hollywoodienne des années 1950 en passant par l’escort girl, percutent le désir au beau milieu d’un fantasme inaccessible. « Faire d’elle sa propre héroïne dans un roman où plus rien ne serait médiocre », continue Nelly. Le tout grâce à une paire de chaussures ? Je n’ai clairement pas la vie qui va avec, murmurent ces mules. Alors, je cherche inlassablement des bottines noires…

Du coq à l’âne. Passons à la correspondance shoesesque : trois cartes dessinées par Julie et Melissa pour SeasonPaper, leur maison d’illustration et de papeterie. Comme c’est très kawaï sans que j’ai besoin de l’expliquer, je me retiendrais d’hurler que j’adoooore. (3€ la carte)

Qui a envie de recevoir un petit motshoe doux de moua ?

Photo Tommy Ton pour Style.com.

Le point sur l’une des it shoes de la saison. Là, on se tait et on observe la créativité. On est humble devant son franc-parler qui nous déroute. Devant son concept si peu adapté à nos gambettes. La créativité n’a que faire de nous, elle se fait lointaine et mystérieuse car elle sait que tôt ou tard, on viendra lui manger dans la main (idem pour les hommes pfff). Ces bottes de pluie à talons écrou (oui, oui, penchez-vous) et à fermeture anorak façon Kenny de South Park sont signées MiuMiu.

Mary Katrantzou, celle par qui nos sweat-shirts et robes illustrés en all over sont arrivés, a été recrutée par Adidas. Le mélange des genres vit son âge d’or. Les géants du sport s’arrogent le droit à la couture et celle-ci s’offre le coup de jeune indispensable pour toucher le plus grand nombre. La patte de Mary sur ces baskets ? Les impressions de fleurs pixellisées, les jeux de lignes galactiques en trompe-l’oeil, la couleur peroxydée. Les modèles avec les clous ont un aspect mutant-couture un peu flippant mais l’ensemble est un bon moyen de lier vie réelle et fantasme, n’est-ce-pas-peut-être ?

(En vente le 15 novembre sur le site d’Adidas)

On cherche à nous faire gober Halloween par tous les moyens, certes, vous êtes en colère. Mais sachez que c’est l’occasion pour Charlotte Olympia de faire des modèles ambiance bave de crapaud et pipi d’araignée. Alors, c’est d’accord et en voici un extrait. Des escarpins vertiges avec famille d’insectes cousus d’or.

Quant à Sarah chez Colette, elle s’est penchée sur le cas Batman et a demandé à Eugène Riconneaus (décidément, il est partout), de réaliser un soulier à l’effigie de l’homme chauve-souris. Fun.

Voilà, vous pouvez reprendre une activité normale, vous êtes up date de la pompe.

Kiss !

Ouf. Je me suis énervée toute l’après-midi mais j’ai trouvé. Et j’ai eu l’honneur de réaliser que je passais à côté de l’une des marques les plus extraordinaires du moment.

Lancée en 2007 par deux copines anglaises un brin italiennes, Natalia Barbieri et Jennifer Portman, Bionda Castana (la blonde et la brune) est le croisement entre le savoir-faire vénitien et la frivolité londonienne. Le bébé de Gianvito Rossi et de Nicholas Kirkwood, en quelque sorte. Oui, c’est fou.

Cela fait plusieurs semaines que je vois (la trop maigre) Alexa Chung me narguer personnellement avec ces escarpins lacés en dentelle. Et malgré toute la patience dont dieu m’a dotée (surtout au volant), je n’avais pas le choix aujourd’hui que de passer une heure entière de ma précieuse vie à chercher d’où venaient ces angelots de pieds.

Puis, j’ai trouvé. J’ai googlé le nom. Et j’ai reçu la lumière divine.

Aller voir le site et mourir.

Photo Garance Doré.

Il y a des essentiels de saison auxquels on sait qu’on ne succombera pas. Lancé par Hedi Slimane chez Saint Laurent en mars dernier lors de son défilé automne-hiver 2014, le soulier au petit talon carré des années 1960 en est un.

On n’y succombera pas, non, parce qu’il est dangereux. Avec son éternel sillage XXe siècle, on frôle le mémère : un look un peu trop mou en haut et paf le chien.

On n’y succombera pas. Même si son confort visible à œil nous en fait sacrément, de l’œil.

Non.

Non ?

Ou alors, il y aurait deux options : la bottine ou la babies.

Dans le cas de la bottine – voir la référence ultime de la saison ci-dessus, avec le modèle Saint Laurent – il faudrait absolument la choisir à paillettes. Sinon, au pire du pire, en cuir verni. Autre chose que ces deux matières un peu « fun », et vous versez dans le normcore (= laissez tomber, c’est comme si vous aviez pire que pas de style). Le rose fushia du père Slimane est ébahissant, c’est vrai. Au défilé, avec les lumières intenses, j’étais dans un tel état d’hypnôse que j’ai crû voir apparaître Oz. Mais pour tous les jours, misez sur le modèle à paillettes gris de  Texto (75€) ou, plus cher, le marron glacé de Carel. Cette maison sexagénaire à l’esprit sixties qui lève à nouveau le doigt pour dire son rang et sa légitimité en ce domaine.

Comment les porter ? Ahah, je dirais que le tuyau le plus important à retenir est de laisser apparaître la cheville. Et donc de porter un jean ou un pantalon 7/8. Parce qu’il faut que l’ensemble reste rock, associez-lui les attributs de la rockeuse : perfecto, marinière, caban, t-shirt col V. Autre chose et vous risquez le baba clown.

Photo Tommy Ton for style.com.

Deuxième option : la babies. Personnellement, je ne dors plus à rêver des babies 3 brides rose fushia de Saint Laurent (on est mono-maniaque-ou-pas). Que je porterais avec la panoplie décrite ci-dessus. Mais elles sont chèèères et un peu immettables (sauf quand on travaille dans la mode peut-être). Tandis que leur consoeur, une paire à bride cheville en cuir verni que l’on trouve à 80€ chez San Marina (voir la photo), sont exquises à couper le souffle. Je les ai essayées et les classe sans frémir dans la catégorie des plus jolies réussites de la saison.

Encore une fois, le problème est de les porter. Comment, héhé ? L’angoisse absolue est de virer Marie-Chantal. Et peu importe comment vous les aborderez, vous n’échapperez pas à leur puissante aura de jeune fille sage. Reste à les assumer et de là, la recette est simple. Surfez sur leur féminine mignonnerie. Loin de moi l’idée de vous faire porter une jupe aussi courte que sur la photo si vous n’en avez plus l’envie (et je n’ai pas dit plus l’âge). Gardez l’idée de la taille haute mais optez pour une longueur midi (= au genou rhooo). Faites rentrer dedans une chemise oversize piquée à votre mec (enfin c’est ce que vous raconterez aux copines, achetez-en une chez Zara c’est plus simple). Comme il fait froid, ajoutez un blouson court. Et puis aussi un gros collier. Oui, vous pouvez porter des collants mais le noir opaque est en phase de démodation, il vaut mieux opter pour des semi-opaques (je n’y suis pour rien dans ces changements, pour toute réclamation, voir avec l’air du temps).

Voilà, donc, comme je le disais au début de mon post, il y a des essentiels de saison auxquels on sait qu’on succombera. Mouhaha.

The Man Repeller, alias Leandra Medine, l’une des blogueuses devant lesquelles je m’incline sans cérémonie, travaille régulièrement avec Superga. Les petites baskets italiennes en toile très propres sur elles.

Ce qu’en fait Leandra est de l’orfèvrerie. Le bonheur de contempler ces images est double. Les modèles en eux-même sont inspirants et le style avec lequel elle emballe tout ça est enivrant.

Le mantra mode développé ici, vous le connaissez :

« oppose sport, mélange couture, décale classique,

ahuuuum,

oppose sport, mélange couture, décale classique,

ahuuuuum. »

Mais comment, précisément, le tourner en deux-mille-quatorze (voire le deux-mille-quinzer) ?

Sur une base de tennis ultra simple, Leandra appose du satin. Et ajoute des lacets longueur danseuse étoile qui s’enroulottent autour de la cheville. Mi ballerine, mi couture, mi sport, et si on les portait avec des rayures 80’s ? Le style de Léandra est reconnaissable entre tous et pourtant, il est difficile d’en établir les principes. C’est comme apprendre l’anglais : il n’y a pas de règles à appliquer puisqu’il n’y a que des exceptions.

Moralité, en 2014, on retient le principe qu’il n’y en a pas (de principes), c’est déjà un bon départ. (hein ? quoi ?)

S’il n’y a pas de principes, alors il n’y a plus de respect. La veste Chanel de Madame La Bourgeoise de l’Etage d’au Dessus doit désormais se confronter à la réalité. Fini les salons feutrés et les escarpins bicolores. Au boulot.

Moralité : en 2014, rebellez-vous contre tout ce qui fait bourgeois dans votre placard. Saisissez les pièces incriminées (veste brodée, robe en satin, tailleur cintré)  et fouillez dans votre antre pour y dégoter LA pièce que vous n’auriez jamais assemblé avec (vieux chaussons d’escalade ou de planche à voile, chaussures de rando). Voilà, regardez le résultat, c’est parfait.

Si donc, il n’y a pas de principes, s’il n’y a plus de respect, alors tout est permis. Y compris les mariages hétéro-shoes (deux chaussures de sexe différent qui s’assemblent). Comme la mule qui épouse le tennis. (je suis d’accord que ça laisse perplexe) (mais l’avancée de la mode se fait au prix de notre ouverture d’esprit). C’est inattendu mais pourquoi pas ?

Moralité, en 2014, on laisse les mariages se faire et on observe avec une bienveillante curiosité où est-ce que cela nous emmène. Peut-être qu’un jour, on aura vraiment le droit d’apporter sa couette et ses chaussons au boulot parce que ce sera super chic avec une ceinture léopard.

S’il n’y a plus de principes, plus de respect, que tout est permis. Alors, on peut faire sortir le son qu’on a au fond de la gorge ! Pour Léandra, c’est jupe de couturier, maillot de bain et tennis en tweed. Et le pire, c’est que ça marche, ce look est fascinant de subtilité dans ses formes et ses mattières.

Et moi, ce serait quoi ma liberté ultime en matière de mode et de chaussures ? Vaste programme.

Bottines & OtherStories.

L’autre jour, je reçois un mail d’une lectrice. Elle était tellement désespérée que j’arrête tout ce que je suis en train de faire pour lui répondre.

Sa déchirante requête ? Elle n’avait pas de bottines ! Ni qui soient fun, ni qui soient confortables ! Ni qui veuillent bien marcher sur des pavés si possible !

Je vous l’ai déjà dit à demi mots en passant comme ça voilà, un nouveau shooooes va voir le jour bientôt, et avec cette nouvelle version, le Dr Shooooes ouvrira une consultation privée (avec résultats publics bien sûr). Bah oui, je connais tellement de trucs que ce serait dommage de ne pas vous en faire part. Vous qui me posez pleins de questions auxquelles je n’ai pas le temps de répondre. Alors, allons-y, lançons-nous et ouvrons le dialogue entre-nous !

Il n’y a pas longtemps, je fais une recherche pour un sujet à prix jolis dans l’un des journaux pour lesquels je travaille. Je me tourne vers &OtherStories. Une mine d’or décidemment, foi de Docteur praticien.

Les prix sont accessibles (175€ cette paire de bottines), le style est recherché, voire innovant, avec une qualité « tout ce qu’on demande ».

Pourquoi je les aime ? Pour leur trombine 70’s néo-classique.

Le talon est carré (donc stable, donc confortable héhé) MAIS son léger débord sur le cuir apporte la touche design et moderne. La semelle est épaisse et solide (comme les bottes de nos mères) MAIS elle forme un patin sous le pied pour un résultat gracieux. Elles possèdent une bride et une boucle autour de la cheville MAIS ces dernières se découpent du reste de la bottine. Un petit jeu qui change tout et insuffle l’air « destructuré » très en vogue actuellement.

Comment je les porte ? Le tip top du top, c’est qu’on peut les associer aussi bien à une jupe qu’à un pantalon ou un jean. Une jupe aux genoux en jean par exemple, avec un chemisier à lavallière ou un pull fin en mérinos. Un pantalon 7/8 qui dégage la cheville et un trench, ou un manteau en tweed. Un jean slim un peu taille haute, une chemise et un foulard imprimé autour du cou.

(Bien sûûûûûr, elles existent en noir)

Voilà, et vous qu’en pensez-vous ?

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Je précise que personne ne me paye pour parler de cette bottine.

Vous ne comprenez rien à ce titre ? Mais si. Vous avez parfaitement saisi.

L’austère folie de l’allure Prada est un terrain de jeu abyssal. Le lieu parfait pour aborder la question fondamentale : comment mettre avec quoi quelle couleur et quand ? (n’est-ce pas?)

La talentueuse Maï est l’une de mes Particules Complémentaires. Au début, elle m’impressionnait tellement. Son aura est très particulière, elle a la vie dense et le calme qu’elle requiert. Quand nous, on hurle, elle, elle murmure… Ou éclate de rire.

En direct du bloc, une intervention de SuperByTimaï et du Dr Shooooes !

Est-ce que la personne qui achètera ces escarpins Jeffrey Campbell sait ce qu’ils racontent ?

Qu’ils pompent toute leur énergie dans les fameux « run-heels » (appellation totalement personnelle) de Raf Simons chez Dior  ?

La mode n’a même pas eu le temps de se consommer qu’elle est déjà copiée. Au même moment, l’original côtoie son double à prix doux sur les étals du monde entier.

Bizarrement, cette libre circulation des idées et l’absence quasi total de Copyright sont depuis toujours les points fort de la mode. Il en résulte un bouillonnement créatif et une hystérie consommatrice qui en font l’une des industries les plus puissantes.

Pendant les Fashion Week, la guerre fait rage entre les maisons qui veulent diffuser leur message à tous prix et celles qui cherchent à préserver le secret sur leur nouvelle collection. Certaines vont même jusqu’à faire signer des décharges avec interdiction totale de prendre des photos ou de poster sur Instagram. Alors que la plupart déploie le tapis rouge pour que la nouveauté pointe le bout de son nez sur notre fil digital.

Qui a tort, qui a raison ?

Mais siii, cette peinture de Van Eyck est dans mon sujet. Regardez les ovnis en bas à gauche.

Dans le cadre de nos post en commun avec mon collectif Les Particules Complémentaires, j’ai accepté un beau jour de septembre le thème du bois. C’est mon côté chien fou à courir partout et à me jeter dans l’action avant même que la balle n’ait été vraiment lancée. Le bois ? Oh oui wouarf wouarf je veux jouer avec vous les copines wouarf.

Moralité, je me retrouve à devoir réfléchir sur un concept qui associe bois et chaussure dans la même phrase. Un truc qu’on n’a jamais vraiment abordé avec mes doigts de pieds.

Il y a bien, comme option de post, la rédaction de toute l’histoire des chaussures depuis la naissance de l’humanité. Cela ne fait qu’une soixantaine d’année que le bois n’est plus, avec le cuir, l’élément essentiel de la conception des chaussures (depuis l’introduction du caoutchouc dans la fabrication; et ainsi le début de l’ère des sneakers). J’ai compté que si j’arrêtais mes recherche en 1960, et que je couvrais seulement 5000 ans d’histoire, je n’aurai qu’une centaine de pages de post de blog à écrire.

Comme c’est un travail qui m’est apparu fastidieux, et que j’avais déjà commencé mes recherches (je vous dis que je suis un chien fou), je préfère vous montrer des images et croquis de la manière complètement OUF (désolée, pas trouvé de mot plus percutant) dont on se chaussait partout dans le monde avant l’arrivée de Nike et Havaianas. Ajoutées à ces ovnis, quelques photos de ce que l’on porte depuis les années 70 pour mieux comprendre la circulation des idées et concepts. J’ai même poussé jusqu’en 2015 !

Moralité de la moralité ? On voit bien que la chaussure a toujours passionné les gens (et que je ne suis donc définitivement pas seule au monde) (à être folle).

Pour commencer, on va se mettre immédiatement à niveau côté style. Donc, 1/ peut-on encore porter des chaussures en bois en 2014 et 2/ si oui, comment ? La réponse est ci-dessus. Oui, on peut. SI et seulement SI (je parle à ceux qui sont curieux des tendances bien sûr, aucune obligation gouvernementale), si l’on mélange les époques et les styles. Ici, Natalie Joos du blog Tales Of Endearment porte un bustier esprit Pin-Up qu’elle associe à un pantalon Seventies, le tout dans un imprimé noir et blanc graphique et design. À mi-chemin entre la plateforme, le mocassin et le sabot, ces souliers Rochas emballent sa silhouette qui serait un poil tristounette avec de simples sandales ou escarpins. Capito ?

Sur un dessin d’Okusaï, les ancestrales Geta japonaises, comme un petit pont de bois sous les pieds. Une entrave à la marche des femmes.

Le sabot ultime ? Une architecture minimaliste et futuriste vue chez &OtherStories (été 2014).

Quand les claquettes à talons de la cagole marseillaise nous inspiraient.

Les Chopines, très à la mode (pour choper ? héhé) chez les nobles gens du 16ème siècle, ici en Espagne.

La Chopine moderne ? Les ultras compensés d’Isabel Marant.

La Creepers bio de Stella Mc Cartney pour l’automne-hiver 2014-15, ou comment le Punk est devenu « Gluten Free ».

À cause des multiples pénuries de la seconde guerre mondiale, les chaussures des années 40 étaient composées de semelles en bois. Intéressant de découvrir comment c’était fait.

Audrey Hepburn en Scholl d’infirmière ET en culotte de maillot siouplaît. Inattendu mais elle réhabilite la claquette orthopédique non ?

L’ancêtre de la ballerine ? Les Namakshin de Corée.

Si l’envie vous prend de porter des sabots dans l’esprit Seventies, voici une inspiration…

…Ou si vous préférez l’esprit cosy des scandinaves, échangez les collants multico contre des grosses chaussettes en laine.

Quand le luxe chausse ses gros sabots et fait le grand écart entre les classes sociales… Ici la collection Chanel printemps-été 2010.

L’ancêtre de la tong ? Les Padukas. Les chaussures sacrées des hindous depuis 5000 ans.

Les sabots étranges et vertigineux de Prada pour le printemps-été 2015. Dans un défilé à l’atmosphère apocalyptique, le sabot était-il le symbole d’un besoin de retour au source et à l’état de nature ?

Quand Isabelle Adjani n’avait pas si peur et surtout pas du naturel.

Les kabkabs turques, du bruit qu’elles font lors de la marche. On dit qu’elles auraient inspiré les Chopines. De l’oeuf ou de la poule… Un besoin de s’élever dans tous les sens du termes titillent les humains.

En 1970… Les Kabkabs modernes ?

En 2014… les Kabkabs sexys ? (Gianmarco Lorenzi)

Le sabot a bien 1000 ans d’âge. Il était porté en Bretagne, en Angleterre, en Allemagne (l’ancêtre de leur Birkenstock quoi) et jusqu’au Danemark, mais aujourd’hui, pour en trouver une jolie paire, vous pouvez aller chez Bosabo, ce sont des français !

Je l’adore, elle, sur son capot. C’est exactement comme cela que je porterai des sabots : avec juste une maille bien chaude…

Sinon, pour info et pour finir, je me suis commandé ces adorables petites choses sur Net-à-porter hier, trop hâte de vous les montrer portés ! (et ma psy va les a-do-rer !)

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Retrouvez tous les posts sur le thème du bois de mes copines les Particules Complémentaires :

SuperByTimaï, Café Mode, Ma Récréation, Please ! Magazine, Make My Lemonade, Veepost, What Domino Wants.

Tadaaam.

Voici les deux gagnantes !

Le hasard a choisi Sylvie qui possède ces merveilles depuis 25 ans (mais comme vous avez eu raison de les conserver).

Et celles-ci qui ont une histoire secrète avec New York selon le commentaire de leur propriétaire… Laquelle, laquelle ?

Toutes les deux tirées au sort par la douce main d’Héloïse, 7 ans et 9 mois !

Envoyez-moi un mail avec votre pointure et le modèle que vous souhaitiez et les merveilles de Ménudier arriveront chez vous sous peu.

Je vous embrasse et bravo à toutes et tous pour vos messages chaussurés. Love.

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Pardon pour le retard, je suis dans un lieu qui n’a pas d’internet ! (à la campagne oui)

Durant mes heures de reporter-photographe en razmotte (quand je sue à mater des pompes au risque de shooter les pieds de Rihanna sans savoir que c’est elle) (véridique), je suis toujours intriguée par le melting pot de privilégiés que rassemble le défilé Chanel.

Qui sont-ils ? Des éléments de réponses par le Dr Shooooes.

La star du milieu de la mode. Elle est en total look Chanel, le jour du défilé Chanel. Pourquoi ?  C’est la convention.

La starlette de la télé Japonaise. Des escarpins du français Louboutin en mode kawaïïï.

Les chinoises avides de friandises fashion. L’une avec les baskets Chanel de l’automne-hiver 2014-15 (véritable gimmick du jour), l’autre avec les Dior Fusion de Raf Simons.

La riche excentrique en quête de social média. C’est aussi cela la magie des défilés : voir en vrai des vêtements venus d’une autre dimension.

La russe et sa P.A. (rooo Personal Assistant). Un peut trop haut, un peu trop rose, un peu trop posé, un peu trop le pantalon Chanel de la saison (qui a fait l’ouverture du défilé en mars), elle a tout bon pour sa catégorie.

La dame inconnue qui tente de faire la différence. Et se pointe en babouche.

La rédactrice de mode française. À plat parce que c’est plus rock (et qu’elle n’a pas de chauffeur).

L’acheteuse pour une boutique branchée. En Pierre Hardy et robe Valentino, elle caresse la perfection. Quand elle achète pour sa boutique, elle prend pour elle en passant.

Il n’y a pas que les chaussures dans la vie. (je n’ai pas pu résister à vous montrer ça) (zavez zieuté les bagouzes?).

LE fashion victim. Pourquoi est-ce qu’on ne laisse pas les hommes s’exprimer plus souvent ?

La rédactrice en reportage vidéo. Des baskets pour courir caméra au poing mais le modèle avec bout en métal rose dessiné par Rita Ora.

Le monsieur avec la dame très importante. Les hautes sphères du business nous contemplent.

La Gypset. Elle porte des Repetto taguées par sa progéniture.

Ma préférée de coeur : la folle de chaussures. C’est si bon de pouvoir porter des bottines en dentelle et talon doré à 10h du matin.

Avouez qu’on ne voit pas ça tous les jours ?