…Et que je ne sais plus par où prendre ma To Do List :

Gif Marie Florès pour Shooooes

(Ouais ouais j’utilise une chaussure Louboutin pour transmettre mes émotions) (l’important, c’est de communiquer hein)(mais vous voyez ce que je veux dire ?) (quand la to do list est si longue de trucs aussi variés que payer la cantine et chercher un chef opérateur pour un prochain film, quand on est un peu comme un calamar avec un ouvre-boîte, qu’on ne sait plus par où faire avancer son destin?) (je veux dire quand il suffirait de prendre les choses les unes après les autres mais qu’elles sont toutes tellement plus importantes les unes que les autres qu’on tournicote sur soi-même et qu’on s’emberlificote avec les urgences ? ) (et que moralité, je choisis de faire la moins importante de toutes) (c’est à dire allez voir les promo au rayon enfant de chez monoprix) (bref, vous voyez ou pas ? Parce que si oui, j’arrête les parenthèses) (même si j’aime bien) (les parenthèses, je veux dire) (allez j’arrête) (allez salut) (héhéhé) (j’ai pas pu résister) (allez gros bisous) (allez, arrêtez de lire) (allez stop) (bon 1, 2, 3… on arrête!) (stop) (arrêtez de lire) (stop) (je dois y aller) (vous aussi) (allez bisous) (biiiiiiisous) (au fait, je cherche un(e) stagiaire pour le mois de juillet, qui veut voir l’envers du décor ? Qui veut découvrir le monde de la mode et de la presse ?) (bon allez bisou je vous adore on s’aime) (au fait, sur le Gif, ce sont des Louboutin, les Dalida Fluo) (mais vous aviez reconnu hein) (envoyez-moi un mail pour le stage).

J’ai deux fils, pas de filles, et la société dit qu’on ne peut pas mettre de paillettes ni certaines couleurs très codifiées sur un garçon (cette fois-ci, on ne pourra pas dire que c’est moi qui fait des fixettes hein) (ya des tabous point).

Alors je cherche des choses qui m’amusent, autant qu’elles peuvent amuser mon fils de deux ans et demi qui, déformation maternelle, aime bien avoir des « ssaussaures bêêêêêlleus ».

Et je ne fais jamais de compromis sur la qualité et le chaussant. Quand on apprend à courir vite, faut être équipé. Les New Balance, c’est bien, ça tient le pied et le talon semble solide et doux à la fois. Mais sinon ? Van’s, j’ai essayé, c’est troooooop mignon (vous verrez, on vous le dit 100 fois par jour quand avez la petite bête avec vous), mais pour les enfiler faut pousser tellement fort qu’une séance chez l’osthéo s’impose. Après, le gros problème, c’est la tristesse globale du design pour les garçons. Je sais qu’il faut en faire des hommes, des vrais, mais faut-il vraiment qu’ils, les petits comme les grands, restent dans un désert de choix et de couleurs ? D’ailleurs, votre mari, copain, chéri, cousin, ne se plaignent-ils pas qu’ils ne savent pas quoi acheter comme chaussures ? (mais c’est un autre sujet).

Du coup, voilà ce que j’ai acheté pour cet été à César, 2 ans et demi : des baskets de toutes les couleurs, carrément validées par lui. Des 10IS, une marque qui a mangé le terrain à Spring Court (je ne comprends pas, ce sont les mêmes chaussures, pourquoi cette marque mythique s’est-elle fait voler la vedette ainsi ? Mystère que ça me saoule un peu d’éclaircir. Une histoire de rachat je pense) mais qui réunit tout ce qu’on devrait demander à une chaussure (en dehors de « courir vite ») : elles tiennent bien le pied, sont faciles à enfiler puisqu’il y a des scratchs et s’ajustent donc parfaitement à la largeur du mini-pied. À l’intérieur la semelle n’est pas complètement plate, ce qui est meilleur pour la plante du pied et le maintien de la colonne vertébrale.

Je galère tellement niveau shoes pour les enfants que cette bonne trouvaille méritait d’être partagée. Salut les mômans !

Pour infos, je les ai achetées (68€) sur le site FrenchBlossom, qui a une super sélection de baskets fun pour les petits ! 

Bon, alors, accrochez-vous à vos bandanas parce que, ce matin, j’ai une proposition scandaleusement indécente à vous faire. Figurez-vous que j’ai tapé dans l’oeil de Maurice, et qu’il me demande si je veux aller lui tâter les cuirs dans sa campagne. Et rien ne l’arrête puisqu’il a le toupet de me suggérer d’emmener une copine. J’en cherche une du coup. Une mignonne, hein. Dans vot’ genre, quoi.

Ya que ce serait le 28 mai et qu’il faudrait accepter de monter dans ces monstres modernes que sont les TGV (et dire merde à vot’ patron pour tout le jeudi). C’est Maurice qui nous invite bien sûr. Nan mais il est sympa, pas bégueule et tout hein, vous verrez. Sa manufacture est assez loin, par delà le périph’, et il accueille avec zizir les minettes en mal de shoes. Bref, on va se faire notre paire de pouliches adorées sur mesure quoi. Moi, mes cocottes, j’pense à du rose. Pour coller à ma vie ? Ça j’sais pas, c’est le bon dieu qui sait ces choses-là. Ce dont je suis sûre, c’est que je vais lui tailler dans le rose moi à Momo, des tonnes de rose. Et vous, vous allez lui coller quoi dans les mirettes au bonhomme de la manuf’ ?

Son pti nom en entier, c’est Maurice Manufacture. Je vous ai déjà parlé du gaillard, il fabrique encore des pompes en France, près de Cholet et il fait même dans les internets puisqu’il travaille avec un certain Monsieur L’exception.com. L’idée, c’est de s’encourager entre français et de vous faire connaître les zosieaux. Rappelez-vous, y’avait les aut’ gourgandines digitales (Lisa, Maï, Isabelle par exemple) qui s’étaient déjà fait tailler le cuir par Momo. Et si c’était à vous de passer à la casserole créative ?

Bon pour gagner, il faut ouvrir sa boîte à camembert bien grand et me réciter des poèmes. Votre manie de faire des phrases, c’est le moment de l’exploiter. Alors, voilà le thème les minettes, c’est ça : ya quoi après la mort ?

Alors, ça vous inspire ?

Ahahah, nan j’rigole. Ouhouhouh, je vous ai bien eu hein ? Le voilà le thème : racontez-moi comment elle sera vot’ pompe. Avec quelles couleurs ? Qu’est-ce qui vous ferait baver le salant ?

Vous avez 1 semaine.

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Donc je récapèpète : si vous jouez, vous risquez de gagner une journée entière avec moi (et je vous préviens, le matin, j’ai la gueule enfarinée)(et quand j’ai faim à midi, je deviens hargneuse)(et le soir je suis fatiguée, faut pas me courir) (entre, j’suis un coeur). On part tôt le 28 mai au matin (‘tention d’être libre) avec Maeva de l’Exception.com comme chaperon (au cas où vous chercheriez à m’embrasser). On prend le train, moi de Paris, vous, de là où vous habitez, et on revient en fin de journée, vers 20h, avec chacune notre paire de chaussures qu’on aura fabriquée nous-même sur-mesure avec nos mimines.

Pour participer à cette journée spéciale « dans la peau d’un artisan chausseur » (wouha, ça tape), il faut répondre à la question mentionnée cis-au-dessus dans les commentaires prévus à cet effet ci-dessous.

Je donnerai les résultats mardi prochain dans la journée (ça dépend à quelle heure je me lève).

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Donc la fille sur la photo, c’est bien moi. Avec Marie Florès, photographe et enceinte de 6 mois, on a bravé les bagnoles.

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LES RÉSULTATS !

J’ai tiré au sort les filles parce que c’était impossible de choisir ! Mon deuxième adoré, César, 2 ans et demi, a pioché dans le bol que j’avais préparé soigneusement, avec vos noms découpés sur des petits papiers blancs. Après cinq minutes à lui courir après pour qu’il me donne le fichu petit papier, j’ai pu découvrir le nom de la gagnante. Je suis ravie de faire la connaissance de cette fidèle lectrice : Virginie de Mode9.

Donc c’est toi qui embarque avec moi le 28 mai ! Save the Date, hein ! (envoie-moi un petit mail pour l’organisassione)

Des bises à toutes, j’adore votre plume, vos idées, votre enthousiasme, votre présence, notre folie, quoi.