Après une semaine de ski à me vider complètement la tête, arriver tout shuss au défilé Dior, c’est un peu comme retrouver Simone de la compta un premier lundi de septembre. On l’aime bien mais on vivait bien sans elle, aussi. Mais on l’aime bien, faut reconnaître dans le fond.

Simone de la compta, elle s’assume. Ses rondeurs, ses choix douteux, son envie de plaire.

Jamais de la vie Marie-Thérèse, vous n’iriez lui casser sa joie de mixer les imprimés comme c’est écrit qu’il faut le faire dans Femme Ac’. Ni de chausser des mules fourrées pour sortir autre chose que les poubelles.

Elle est touchante.

Parce qu’elle se donne. Elle s’offre à la mode comme l’artiste à son public et ça vous a un côté poète maudit… que j’ai les larmes aux yeux qui me montent.

Elle a lu qu’il fallait rehausser un look d’un accessoire inattendu, elle en choisit deux. Pour être sûre.

Elle a tout compris à la tendance masculin-féminin. Mais comme elle aime aller plus loin que les filles du juridique, elle ose le blanc. Faut dire, quand on vient de Marseille, les bottines blanches, ça coule dans les veines.

Quand il y a « pot de départ en retraite », c’est un jour spécial. Même s’il fait 0 degré en plein soleil, elle fait honneur à son Bernard qui a quand même apporté les boissons de sa Bourgogne natale (elle connaît tout des travaux et rénovations de son corps de ferme achetée 17 ans plus tôt). Simone a fait une quiche et mis ses escarpins avé les cristaux.

Et quand il y a « Team Building au karaoké », elle fait péter. C’est pas tous les jours qu’elle peut se le permettre et c’est peut-être le moyen de faire un coup d’éclat (et d’obtenir une augmentation dans un futur proche).

Simone de la compta, je l’adore. Les spectatrices du défilé Dior, aussi.