Comment shoeser l’écossais ?

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Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans notre atelier de cuisine shoesesque. Comme chaque demi-quinzaine, retrouvons-nous autour d’une tendance actuelle de la food internationale.

Oui, le Docteur Shooooes a décidé de changer son fusil d’épaule et de ne plus parler que de nourriture, puisque c’est ce qui a le vent en poulpe actuellement. Et les fruits de mer, c’est excellent pour la santé.

Ainsi, nous allons aborder les différentes manière d’agrémenter l’imprimé écossais, les meilleurs ingrédients à consommer et je vous livrerai quelques bons tuyaux pour dresser une table qui épatera tous vos invités.

 

MICHAEL-KORS-ZARA-SHOOOOES

L’ÉCOSSAIS FEULANT.

Ingrédients : Une paire de bottines léopard pas trop salée, comprenez avec un bout-rond-filet-mignon, un talon charnu et un élastique pour le petit zeste Sixties.

Préparation : Il est impératif de réveiller tous les bouquets traditionnels d’un écossais saignant. L’imprimé léopard apportera cette petite touche exotique qui fait le succès de la cuisine-fusion.

Lien de cuisson.

Look Michael Kors FW18.

GOOD-GUYS-SHOOOOES

L’ÉCOSSAIS DU FAR-WEST.

Ingrédients : Une santiag qui est THE ingrédient de la saison. Demandez à votre boucher de vous en préparer une en fausse viande, comme celle-ci en microfibre de la marque branchée Good Guys, lancée par une française de LA, Marion Hanania.

Préparation : L’idéal est de le cuisiner avec une longue robe à carreaux. Si vous manquez d’appétit pour cette silhouette un peu trop tranchante de la fashion, achetez un pantalon écossais 7/8 que vous assaisonnerez tout simplement avec un t-shirt rock ou une chemise blanche.

Lien de cuisson.

 

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Truc et astuce de la Chef : Lorsque vous cuisinez de l’écossais façon petit-fille-modèle, prenez garde à ne pas brûler votre sex-appeal et incorporez dans votre look des matières comme le cuir pour bien faire monter la préparation.

Lien de cuisson.

 

VANS-SHOOOOES-STREESTYLE

L’ÉCOSSAIS CALIFORNIEN.

Ingrédients : On ne présente plus la basket de skater utilisée dans la plupart des recettes actuelles. En émulsion dans un look « vieux jeu », elle fait remonter toutes les saveurs de la coolitude sur la langue.

Préparation : Pas de tour de main vraiment nécessaire dans cette recette très facile à réaliser. Vous achetez chez votre maraîcher n’importe quel pantalon écossais, en lui précisant bien de vous mettre du noir dedans. La garniture de petit-pois est classique mais c’est bon pour la santé.

Lien de cuisson.

 

 

 

Y-PROJECT-SHOOOOES

Truc et Astuce de la Chef : Dresser une belle table en l’honneur de vos invités fera toujours de vous une cuisinière remarquée et remarquable ! Laissez-vous porter par votre inspirations du moment et cultivez les bonnes idées : transformez une nappe en botte, comme ce modèle qui offre à tout convive 3 tours de cuisses supplémentaires !

Pas de lien de cuisson disponible, la Chef s’excuse à plat ventre.

 

SAM-ENDELMAN-SHOOOOES

L’ÉCOSSAIS IMMACULÉ.

Ingrédients : L’un des composants star de la saison, la bottine en cuir blanc avec un petit talon coupé très fin. La provenance est américaine, et ce producteur se donne du mal pour proposer du créatif abordable.

Préparation : Dans toute bonne cuisine écossaise qui se respecte, le blanc est présent. Il est donc goûteux de battre l’immaculé avec du carreaux pour obtenir une bonne crème de macadam. Pour les palais déjà bien habitués, on tentera le manteau long avec une pincée de denim, succulent à souhait.

Lien de cuisson.

 

VERSACE-SHOOOOES

Truc et Astuce de la Chef : Évidemment, pour l’écossais comme pour les Chipster de Belin, il est toujours recommandé de ne pas s’enfiler le paquet d’un seul coup, vous risquez de ressentir des ballonnements incommodants.

Lien de cuisson.

 

 

POLLY-PLUME-SHOOOOES1

Truc et Astuce de la Chef : Quand vous n’avez pas envie de cuisiner, ou qu’il ne reste que des pâtes dans le placard, enfilez un jean slim noir, une veste de costard et transformez votre repas en un jour pas comme les autres avec une paire de bottines écossaises, miam !

Lien de cuisson.

 

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Truc et Astuce de la Chef : Si vous mangez de l’écossais dans un fast-food, essayez de déterminer l’origine de la viande que vous consommez. Ici, c’est une bottine à la manière Balenciaga, longue et fine. Ça vous remplit mais vous aurez faim à 16h, vous le savez hein.

Lien de cuisson.

 

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L’ÉCOSSAIS PROFIL BAS.

Ingrédients : Des mocassins à la bonne semelle bien charnue, dans un cuir vert sapin qui vous rappellera les plats traditionnels d’hiver.

Préparation : Pour réussir cette recette, il faut décortiquer les petits détails pour qu’ils éclatent en un bouquet de style. Une cuillère de casquette de djeuns, une autre de jus de chaussettes, une autre encore de jean frangé, vos invités ne soupçonneront jamais que vous avez passé l’après-midi dans votre cuisine.

Lien de cuisson.

Look Sandro FW18.

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Truc et Astuce du Chef : L’ensemble de l’équipe et moi-même tenons à remettre la note de 3 étoiles à ces escarpins en plaid de la lande écossaise. Un gibier particulièrement coriace et cuisiné ici avec la plus grande finesse et la touche d’humour qui donne du sourire aux casseroles et aux poêles !

Lien de cuisson.

À bientôt pour de nouvelles recettes qui enchantent le coeur… et les papilles !

(bonne dégustation)(merci)(je vous en prie)



Le Développement Pershoennel

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Le Développement pershoennel est une notion très ambivalente en France. C’est tout simplement un gros mot, un truc de fille qui se cherche indéfiniment et achète des shoes en pensant que le déclic est proche (Manara si tu m’entends).

Pourtant le développement pershoennel est bien plus qu’un simple acte compulsif d’achat. C’est une manière de mettre en branle son imagination, de déchausser ses schémas tous faits en pratiquant la visualisation shoesesque.

kesako ?

C’est un exercice simple et rapide (auquel je vous invite à participer dans les commentaires ci-dessous)(sans vouloir faire de proshoelytisme, vraiment) qui consiste à se projeter en entier dans un soulier. Pas se taper la tête dedans bien sûr, loin de moi l’idée que vous vous blessiez. Mais de se poser cette question : si j’étais cette chaussure, qui serais-je ? Question métashoesique par excellence.

Lors de mes conférences shoesesques, je fais souvent faire cet exercice à mes petites brebis de la shoes, et c’est toujours un ravissement d’assister à un lâcher prise de groupe et de voir les inhibitions décoller de leur semelle pour parcourir les sept lieues de l’imagination.

Cette pratique se fait à tout moment, l’important est de trouver une paire (sur les sites comme Net-à-porter ou Matches Fashion) qui vous murmure du cuir et des couleurs à l’oreille, dont les détails vous transportent loin de vos doigt-de-pieds. Peu importe qu’elles soient portables ou non, peu importe leur prix, abandonnez-vous à leur pouvoir shoesesque, laissez-vous transporter dans un monde sans cadre ni limite. Un monde où vous perchez votre âme au sommet d’une aiguille.

Pour mieux vous faire comprendre cette pratique psyshoelogique, voici un extrait de ma propre méditation shoesesque de ce matin. J’ai choisi des sandales Dolce&Gabbana totalement inadaptées à ma vie (il y a tout simplement trop de pavés à Montmartre)(c’est la raison majeure oui)(pas mon style de vie non), à 1950 euros (une bricole) :

 » Si j’étais ces chaussures, je dormirais dans une grande chambre dans un château au beau milieu du lierre et de la forêt, les oiseaux dormiraient sur les montants de mon lit en bois. Il y aurait quatre grandes fenêtres qu’un soleil bas et romantique d’hiver transpercerait de ses rayons immaculés. À mes pieds, sur un tapis en laine de mouton rose pâle, une petite biche seraient étendue, des couronnes de fleurs autour de son frêle cou tacheté. Elle serait chaussée de minuscules sabots de vair. Et lorsque je descendrais les marches de ce palais, je découvrirais un monde qui a tout compris. Les chevaliers seraient l’égal des femmes, ils accoucheraient d’enfants jolis et braillards, les berçant avec sérénité. Des chaussures noires et blanches réciteraient de la poésie en cuisinant des bols Vegan avec du quinoa et du chou Kale. Rien ne serait jamais sali et personne, pas même une tong vieillissante, n’aurait besoin de nettoyer quoi que ce soit. Tout serait avalé par les germes de la Terre. Une Terre bienveillante qui ferait pousser des arbres à chaussures dans ses forêts abondantes. Chacun serait chaussé de souliers qu’il a choisi et cueilli avec soin, les conservant aussi longtemps que possible. Préservant leur beauté avec respect. Les usines polluantes n’existeraient pas. Même pas le plastique. Seulement l’amour. »

 Voilà. Le cannabis, l’alcool, la MD, le Bourgogne et d’autres substances sont autorisées mais je précise que je suis à jeûn (enfin j’ai bu un verre de limonade au gingembre).

Allez petite brebis, choisis une paire et laisse ton coeur murmurer.

bisous.



10 recettes de shoe-rouges

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10 délicieuses façons de cuisiner la shoe-rouge, à plat, à talon, en bottine ou bien en escarpin. C’est le plat de résistance de cet hiver que vous serez ravi.e.s de dévorer sitôt cet article enfourné. L’ensemble de l’équipe de Shooooes et moi-même vous souhaitons une bonne dégustation.

 

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LA SHOE-ROUGE EN ART-DÉCO

Ingrédients : Une bottine délicieuse sous tout rapport qui se dote d’un petit arrière goût d’or et de lumière pour tapisser votre sillage de mille saveurs.

Préparation : Avec son deuxième effet kiss-cool sur le talon, vous surprendrez tous vos invités, en jupe vernie rouge comme en simple jean de tous les jours. À déguster sans modération.

 Lien de cuisson.

 

AMELIE-PICHARD-SHOOOOES

LA SHOE-ROUGE EN ESCARPIN

Ingrédients : Un escarpin légèrement pointu, bien emboîtant si possible (pour le côté 80’s) avec un talon fin et petit (pour pouvoir cuisiner sans peine).

Préparation : Un total costard de garçon manqué (pour le petit goût masculin-féminin), ou pour celles qui n’ont pas l’ensemble, un slim gris ou noir.

Lien de cuisson.

 

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LA SHOE-ROUGE MINUTE

Ingrédients : Une bottine bout rond, avec un petit talon carré moelleux en bouche, idéalement en cuir velours-peau de pêche.

Préparation : Vous avalez vos habits de travail de tous les jours, comme un pantalon noir (en cuir c’est cool si vous aimez) et un manteau 3/4 masculin, et si possible un sweat-shirt ou un t-shirt imprimé en dessous pour faire monter le tout en hype.

Lien de cuisson.

 

 

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Le chef et moi-même portons votre attention sur ces Converse rouges qui changent des Converse rouges puisqu’elles ont un double croquant très snob. Elles sont une collab’ avec JW Anderson, sans doute l’un des créateurs les plus doués de la génération actuelle (à l’oeuvre chez Loewe).

Lien de cuisson.

 

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LA SHOE-ROUGE À PLAT

Ingrédients : Un derby d’homme avec des assaisonnements ou non, comme des lacets, des boucles ou une patte mexicaine (ou dite de golf). Si vous ne trouvez pas cela au marché près de chez vous, cette recette fonctionne également avec un mocassin.

Préparation :  Pour émulsionner le côté sage, vous mélangez les derbies avec un jean déchiré et un t-shirt un peu loose, vous pourrez ensuite saupoudrer le tout d’une veste féminine pour atteindre l’umami. (= le goût parfait en japonais)(rho).

Lien de cuisson.

 

 

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La direction du restaurant tient à signaler que la marque Ganni est actuellement très appétissante. Ils ont fait ces petits escarpins sling-back surmontés d’un noeud trop miam. Bon appétit baby.

Lien de cuisson.

 

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LA SHOE-ROUGE À L’ANGLAISE

Ingrédient : Un mocassin avec un petit talon carré (enfin, on va pas chipoter) et une grande papatte façon Swinging London des années 70, le tout en cuir velours et dessiné par un cuisinier branché anglais.

Préparation : Avec un jean 7/8 évasé dans le bas pour découvrir la cheville – car dans cette recette on mange la peau – et un chemisier à petit-pois, parce que ça fait des légumes verts.

Lien de cuisson.

 

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Le sommelier vous rappelle que glisser la shoe-rouge dans une grande chaussette pour la faire décanter avant consommation améliore le goût du mocassin. Quitte à acheter la shoe ET la chaussette déjà ficelées ensemble, comme ces mocassins Stella Luna (c’est chinois-créatif-chelou) à porter avec un jean super slim et un top assez large pour ne pas vous tasser l’aile ou la cuisse.

Lien de cuisson.

 

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LA SHOE-ROUGE À LA BELGEOISE

Ingrédients : Cette recette est relativement chère en termes de matière première, mais vous la dégusterez de nombreuses années avec le plus grand des plaisirs, comme toute friandise belge qui se mange. Il vous faut donc une paire de bottines solides et sensuelles à la fois, dont la cheville est gouteuse et la semelle bien poivrée.

Préparation : Veillez à bien désosser la cheville pour mieux déguster la silhouette avec un pantalon large ou serré, peu importe, mais court. Pour ceux qui n’ont pas peur des plats qui piquent, ajoutez une pincée de léopard.

Lien de cuisson.

 

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Le chef de salle attire votre attention sur l’importance des détails pour dresser une gambette. Une belle bottine, c’est aussi un talon qui change du jambon-pâte et envoie de la purée.

 Lien de cuisson.

 

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Nan, j’rigole.

Allez bisous.



L’Homo Sapiens de la mode

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Ça vient vous chatouiller l’archaïque hein ce petit Gif ? Vous remuer le boyau primitif ? Vous vous dites, punaise, entres ces deux êtres préhistoriques occupés à faire du shopping dans une mall-grotte et ces deux autres semblant tout autant sortir d’on ne sait quelle caverne très personnelle, quelles différences ? À part les 300 000 ans qui les séparent, je veux dire ?

Bah rien les copains.

Ce sont des Homo Sapiens : ils se tiennent debout, ils ont un cerveau développé (oui bon ça dépend qui sérieux), moins de poils (oui bon ça dépend qui sérieux), ils papotent grave on n’en peut plus, ils se sapent mon dieu c’est une passion, ils s’embrouillent pour savoir si on les aime et ils fabriquent des tas de trucs qui vont de la fringue à la pelle, en passant par – je vous le donne en mille – les chaussures.

Je viens de passer une semaine avec eux – plongée fashion weekologique – et je peux vous dire qu’on fait avancer la science.

Surtout du point de vue « quatre pattes » que j’adopte pour mieux cerner l’espèce avec mes photographies.

Récapitulons.

 

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Sapiens sait appréhender les règles qui régissent le monde. Grâce à ses capacités inouïes d’adaptation dans un environnement parfois hostile, il reste le seul représentant du genre Homo, les autres espèces étant éteintes. Il n’y a plus que lui sur le Catwalk (et bientôt même plus).

Rare capture de 3  femelles Homosapiens portant les J’adior, outil créé en l’an 2016 par la tribu Dior située dans les plaines de l’avenue Montaigne, hémisphère mode.

 

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Par rapport au règne animal, il se distingue par la richesse de ses relations shoesales.

L’on peut distinguer dans ces invités du défilé Chanel (rassemblement bi-annuel des tribus Homo Sapiens de l’hémisphère mode dont le sens reste à ce jour non élucidé) les Rockstud de Valentino rose, un outil largement répandu chez les femelles post-pubères.

 

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On le sait, Sapiens se distingue par l’abondance de ses réalisations techniques : il fabrique par exemple des petites baskets blanches. Toujours toujours identiques.

Quand un beau matin de préhistoire un type a inventé la petite basket blanche, on a fait des petites baskets blanches à la chaîne pendant 300 000 ans parce que comme on dit chez Sapiens : on ne change pas une équipe qui gagne. Malin, pratique, efficace. Comme le Silex.

Cortège de jeunes hommes, sans doute destinés à satisfaire le regard des femelles Sapiens lors des fameux grands rassemblements non-élucidés des tribus Sapiens de l’hémisphère mode.

 

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L’importance de l’apprentissage dans le développement de l’individu le distingue de toutes les autres espèces.

Quand un Sapiens découvre qu’il n’a pas exactement la bonne chaussure et qu’il lui faut carrément celle du voisin, il devient une machine à tuer. Survie de l’espèce oblige.

Femelle Sapiens en plein repérage de sa proie : des outils baskets fabriqués par la tribu Dior selon la méthode dite de la Converse. Fameux outil développé dans les plaines américaines en l’an 1917 et largement répandus dans les territoires Sapiens.

 

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Sapiens maîtrise le feu.

Le feu fût inventé par la grotte Prada en l’an printemps-été 2012 et réédité en l’an automne-hiver 2018 pour le plus grand bonheur des femelles Sapiens de l’hémisphère mode.

 

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Chez Sapiens, certains scientifiques parlent de dimorphisme sexuel : les femmes seraient plus aptes à maîtriser le langage et les travaux manuels tandis que les hommes seraient plus forts en orientation et en raisonnement logique.

D’autres scientifiques assurent l’inverse : le cerveau Sapiens étant plastique, ce sont l’éducation et la culture qui induisent des différences de capacités cognitives entres les sexes.

Ces images Off-White en collaboration avec Nike le prouvent.

L’existence d’un grand chef de tribu Virgil Abloh de la grotte Off-White est attesté dans les grandes plaines de l’hémisphère mode à partir de l’an 2010 (datation carbone compliquée), les scientifiques sont d’accord pour reconnaître un grand phénomène fashionologique autour de ses différentes créations d’outils. Il aurait notamment été le représentant de la grotte Louis Vuitton autour de l’an 2017.

 

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Sapiens a conscience de lui-même.

(très conscience)

Outre une nouvelle attestation de l’existence de ces cortèges de mâles (sans doute pour assurer la sécurité visuelle de la femelle Sapiens lors de ces fameux rassemblements non-élucidés), on reconnaît l’outil Diorider. Les scientifiques défendent la thèse selon laquelle ces grands outils en cuir étaient destinés à permettre un grand échange de monnaie entre les différentes grottes.

 

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Il réussit systématiquement le test du miroir.

Cette capture atteste de la réédition en l’an automne-hiver 2018 du sac Saddle de la tribu Dior inventé par l’homme dit de « John Galliano » vers l’an 2000. Cette capture atteste de la volonté de Sapiens d’attirer systématiquement tous les regards sur lui. Non-élucidé.

 

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Même le tout jeune Sapiens.

Sapiens développe autour de l’an 1960 un système d’outil à semelle de caoutchouc (que les scientifiques appellent les Adidas-Falcon-à-100-euros)  dont les fossiles plastiques sont sans doute responsable de l’extinction de l’espèce.

 

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Grosso modo et ça c’est moi qui le dit, Sapiens a une haute opinion de lui-même couplée à une très basse opinion de lui-même et a besoin de trouver quelqu’un qui pense comme lui pour se sentir normal.

Cette capture fait l’objet de débat au sein de la communauté fashionologique: le Sapiens de l’hémisphère mode reconnaissait-il l’existence d’un dieu et pratiquait-il des rituels sacrificiels où certains Sapiens étaient donnés en patûre à d’autres Sapiens munis d’outils photographiques ? Le sens de cette pratique demeure non résolu et divise encore aujourd’hui.

 

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Donc, Sapiens ne fréquente que les Sapiens qui lui ressemblent.

Cette capture atteste de la présence ancestrale de Santiags dans l’ADN Sapiens et de la raison pour laquelle la femelle Sapiens de la grottes montmartroise de l’hémisphère mode, Docteur Shooooes, les kiffe depuis minotte.

 

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Ou bien il n’adresse la parole qu’aux Richelieus de son espèce.

Cette capture atteste de la présence de mâles Sapiens lors des grands rassemblements non-élucidés des tribus de l’hémisphère mode. Kes kizy foutaient, on sait pas.

 

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D’ailleurs, Sapiens est légèrement accusé d’être en train de tuer la plupart des autres espèces en dehors des Runnings.

Mais Sapiens est touchant au fond. Il se heurte à la solitude métaphysique. On naît seul, on meurt seul.

Ça n’empêche pas qu’au final, Sapiens demeure cet être qui cherche à rallumer le feu, à revenir à l’état sauvage, à forcer les portes, les barrages et faire danser les diables et les dieux.

Et vous savez pourquoi ?

Je vais vous le dire.

Parce qu’Homo Sapiens est composé de 4 % de Néandertal.

Et que Néandertal n’est plus considéré par les scientifiques comme ce crétin dangereux à la massue facile. (bah oui comme on a découvert qu’on en avait dans l’ADN, on le réhabilite)(on est fort quand même hein).

On a découvert quelque chose de merveilleux : que les outils de Néandertal étaient tous uniques. Que chaque objet  était un univers en soi, une création issue d’un cerveau et pas la copie d’un autre.

Chez Néandertal, la différence va de soi. La différence fait foi. Le concept de standardisation n’existe pas.

C’est une autre manière de penser le monde, de s’inscrire au monde : concevoir la différence comme la norme, et non l’inverse.

Imaginez une Fashion Week de Néandertal ?

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PS 1 : D’ailleurs, c’est quoi les marques les plus Néandertaliennes ?

PS 2 : J’ai emprunté à Phil Oh – le fameux photographe de streetstyle de Vogue Runway – sa photo des jumelles dans le Gif d’ouverture, j’espère qu’il ne sera pas fâché hein.

PS 3 : Si Néandertal vous fascine, outre l’expo au Musée de l’Homme en ce moment à Paris, lisez cet article (édition abonné) qui explique les découvertes récentes sur ses capacités créatives.


 
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