C’est très simple, dans l’univers codifié des filles de la mode, il y quelques shoes qui sont des références absolues. Comme, euh, À la recherche du temps perdu pour les-ceux-qui-lisent-des-livres, les fraises Tagada pour les-ceux-qui-aiment-les-bonnes-choses ou Tarkowski pour les-ceux-qui-regardent-des-films, ou encore, les Guggenheim pour les-… Bref, vous avez compris.
Ainsi, pour les-ceux-qui-ont-vraiment-du-goût (héhéhé), il y a Alaïa.
Azzedine Alaïa en vrai mais, les moeurs shoesesques veulent que l’on ne dise pas le prénom. Mais non, c’est pas snob. C’est pratique.
Et chez Alaïa, il y a ces (je devrais dire LES) sandales lacées devant, avec la languette de cuir qui monte à l’arrière (ouh les frissons…), un modèle qui prend de la place et pourtant, laisse la jambe longue. Magique. Car en général, qui dit laçage, dit saucisson.
L’investissement de départ est colossal mais, comme toujours en matière de valeur refuge, c’est la même chose que d’acquérir un appartement en plein 7ème à Paris, vous ne les regretterez jamais. Et elles seront toujours au top du marché. Et vous les revendrez bien, en cas de besoin.
On peut le voir dans cette image de Tommy Ton prise dans le jardin des Tuileries lors d’une Fashion Week à Paris, TOUTES les rédactrices les ont. Et leur font confiance.
Bien sûr, la drôlissime Leandra les possède, voyez un autre angle:
Alors, pourquoi pas nous ?