Pour les acheteurs, c’est facile de savoir ce qu’ils font à la PFW, pour les marques aussi, mais tous les autres ?
Voici un exemple de son utilité pour les rédactrices de mode (comme moi) : se nourrir pour faire des photos. Comme ici, et c’est en avant première hein, avec cette série shootée pour le Please Magazine avec Olivia.
C’est ma cuisson finale. C’est la digestion de tout ce que j’ai vu dans les show-rooms, sur les défilés, aux pieds de mes consoeurs ou des stars (héhé). Pour moi, c’est un pur moment de fantaisie. Je me fais prêter toutes les chaussures de la saison que je préfère, je réunis autant de socquettes et on commence à cuisiner. On mélange les couleurs, les formes et les matières, et on se raconte des histoires. Le léopard qui devient le nouveau noir (tellement qu’il est intemporel) (mouarf je sais), le rose qui devient politiquement correct (et va tellement bien à toutes les mines), le graphique qui envoie du bois et le métal qui devient le nouveau noir tellement il est facile à porter (mouarf mouarf).
On a eu envie de la moquette le matin même des photos, et ce fut rocambolesque pour trouver ce léopard. Mais quand on est motivé, on trouve toutes les carottes du monde, n’est-ce pas ?
Les ingrédients sur cette image ? Chaussures Nicholas Kirkwood et socquettes Gerbe, pochette Roger Vivier.
Constat : ton métier nous vend du rêve.
La série est super. Collants lurex + sandales lamées : crush immédiat (à ne pas confondre avec cruche immédiate (mon dieu où vais-je chercher tout ça)).