Cette image est un champ de bataille, et c’est l’histoire de ma vie. De la mode et du désordre.

En réalité, c’est un prétexte pour vous parler d’une tout autre chose. Pour infos, quand même, c’est une photo que j’ai prise en juillet dernier dans le show room d’un journal pour lequel je préparais le « spécial accessoires », édition hiver 2011. Ce n’est qu’une toute petite partie de ma sélection… Imaginez le souk! Il y a de tout, les plus folles zoomeront la photo pour deviner quelques bests (en plus, c’est un choix pas très cher, si vous voyez ce que je veux dire…).

Donc, je suis allée voir le film de Valérie Donzelli (et de cet extraordinaire Jérémie Elkaïm, avec lequel on danserait de très très longs slows selon certaines, moi compris).

Et, au-delà du constat unanime que le film est magnifique, c’est la détermination de sa réalisatrice qui m’a foudroyée. Prendre sa propre vie à bras le corps et se dire, je vais en faire un film.

Waow.

Ne pas hésiter, prélever les éléments pertinents de la réalité pour les injecter dans une histoire. Ces éléments qui vont toucher les gens parce qu’ils s’extraient du particulier pour atteindre une forme d’universalité des sentiments.

Ne pas avoir peur de choquer, ennuyer, de se montrer aux autres et s’imposer avec brio. J’ai lu qu’elle voulait faire un métier où l’on s’amusait. Et c’est vrai qu’elle semble prendre une joie folle à faire tout cela.

S’impliquer, y croire, mêler plaisir et travail, justesse et légèreté, réussite et sincérité… Cette fille est un exemple.