Je suis dans l’Eurostar et je pique à ma consoeur Fiona son Porter. Le magazine lancé vendredi dernier par le géant de la vente de luxe en ligne net-a-porter.com. Intriguée par les poids lourds dont il s’est doté pour son « inaugural issue » (comme ils disent), je feuillette. Ce post n’est pas là pour constater que le nouveau concept de magazine, ce n’est plus le catalogue (ce qui n’était déjà pas reluisant) mais… la boutique. Maintenant, vous achetez directement ce que vous voyez dans votre journal favori. (concept à débattre)
Non, le véritable objet de mon post est de demander, encore une fois, s’il n’y aurait pas un docteur de la tête dans la salle ?
Alors que je feuillettais tranquille-mèmère ce qui ressemble à un Vogue, voilà que « paf », les revoilà, une page entière à leur gloire. Qui pourrait m’expliquer, je vous en supplie, ça me passionne, ce qui se joue de la sexualité des amerloques pour qu’ils se pâment devant des pompes qui sont à moitié terminées ? Si l’on part du principe que la chaussure est à très haute température sexuelle, que signifie le talon mis à nu dans l’horoscope analytique ?
Quand mes yeux, qui sont français, regardent une mule, ils trouvent ça vilain, bizarre et pas sexy du tout. Quand des yeux américains regardent une mule, ils trouvent ça, je cite Manolo Blahnik ( le king de la shoes) « the most exquisite little thing » (= la mignonneté la plus cutissime de la terre entière). Et des rédactrices plutôt confirmées dans leur job s’amusent à mettre en gros dans les pages des photos de pieds mulés.
Quelqu’un ?
une copine connaissant TB l’Angleterre et sa langue m’avait expliqué que les Anglais appelaient ce genre de shoes, par mépris, des « fuck me shoes » (parce que vit enlevées en cas d’ « urgence » et proches de la mule à duvet d’oie de la poule de luxe).
Mieux vaut avoir une paire de ballerines dans son sac si on doit courir pour chopper le dernier métro!
@jicky ahahah je crois que c’est clair en effet. Merci pour cette information tranchante.
Je n’ai aucune connaissance approfondie de la psyché des anglo-saxons, mais je tente une équation : chaussures dans lesquelles on ne peut pas marcher = qui entrave la femme = la réduit à un objet de désir?
@Claire oui, mais c’est le cas de TOUTES les chaussures à talon très haut, non ? qu’y-a-t-il de sexy dans un talon ?? ca me dépasse…
Peut-être parce que cette forme peut particulièrement mettre en valeur la finesse de la cheville, puisque le reste du pied est caché? Je cherche, je cherche…
Là encore ça dépend de la personne qui la porte.
Bien répondu.
Je ne suis pas américaine et j’adore.
J’ai lu par erreur, je croyais qu’il s’agissait de l’animal.
@Jojo2 héhéhé. Peut-être que ça marche aussi avec l’animal ?
Voyons Mathilde! Zoo est un film qui a reçu une reconnaissance planétaire, a été sélectionné pour le Festival de Cannes. Pfffffff.
Les américains !
Bonsoir ,tu constateras que les musulmans dont la liberté sexuelle reste à prouver sont eux aussi fan de mules ,babouches et autres improbables demi shoes..
Dans sex & the city le 2 ,les filles amerc.et « arabes » ont de très jolies mules ,qui font d’ailleurs partie de l’intrigue (passeport oublié etc..)
Veuve d’un tunisien donc demi musulman: càd musulman libéré )je peux t’assurer que mon mari trouvait les chaussures et surtout les jolis talons nus hyper sexy .Par contre la chaussure qui ne te permet pas de marcher c’est très masculin ?
la dame aux chaussures et bottes rose
les chaussures qui permettent d’entraver la marche des femmes, et surtout de les empêcher de courir sont tout simplement parmi les plus anciens et plus efficaces systèmes de contrôle des femmes, quand vous voulez contrôler une population vous vous occupez se sa sexualité, de sa mobilité géographique, de sa nutrition, de ses accès aux connaissances, etc.
Dire aux femmes « porte ça c’est sexy, glam, chic, élégant, à la mode, etc… » c’est tout simplement l’asservir.
@unchinois mais oui je suis bien d’accord avec vous. TOUTES les chaussures à talon sont une entrave au mouvement, mais pourquoi les américains aiment-ils autant le modèle particulier des mules ? Est-ce le symbole de la chosification extrème ?
Peut être par soucis de concision et envie de rationalisation de l’irrationnel. En gros : « c’est plus simple de faire comme ça. », le plus souvent faut pas chercher plus loin.
C’est pour la chaussure ce qu’est le décolleté de Scarlett O’Hara. Tu devines le pieds sans le découvrir tout à fait. Il y a du suspens dans cette mule. Bref, cette mule a du chien ! C’est assez fétichiste comme passion mais bon… (la psy de service).
Je ne sais pas pourquoi les américains aiment tant les mules … en tout cas en Europe c’est compréhensible qu’une paire de chaussure avec un nom aussi laid n’atteigne pas le sommet du glamour ;)
http://www.blogmode.net
En plus de ne pas être très joli, les mules sont inconfortables et font souvent des bobos aux pieds (avec des pansements qui sortent de part et d’autre de la shoes, c’est encore pire moche)
Et puis, pour peu qu’il fasse un peu chaud et qu’on souffre d’une légère sudation podale (hum sorry for the details…), ça glisse, ça frotte, on se tord le pied, et là c’est le drame, foulure voire, pis encore, fracture de la cheville, impossible de marcher, plâtrage, béquilles, chaussures orthopédiques immondes et compagnie.
Bon, OK c’est extrême. Mais elle a quand même vite fait de se barrer en sucette, la mule, si le talon est un peu trop fin…
on prononce cela mulès, ou « moule » (comme dans la chanson??)
dns le cas 1, ça n’a rien de drôles ou de profondement psychanalytique… dns le cas 2… c’est comme une blague lacanienne, mais dites par freud (on sens le coté refoulé (colère rentré) de freud)
bon sinon après ce sont tout de même que des chaussures, et qui plus est des chaussures qui ne tiennes pas le pied… guère pratique, mais en cette matière, de toute façon l’important n’est pas le coté pratique qui l’emporte… peut-etre sont-ce des « fuck-me shoes », mais même dans ce cas là, de toute façon ce sont rarement la présence ou non des chaussures qui seras le plus problématique… donc « out » la problématique ergonomique, et la critique post-babylonienne chère au baboucheu d’extreme orient amateur de scandalette ou bien encore rebiquante à souhait…
toutefois, il est vrai qu’il ne faut etre américain et ne point entendre la profondeur du terme mules, ou moules, pour oser porter, le menton haut, sans craindre la populace et les rires géné, pour osez se sortir avec des moules aux pieds… (sic)